Je reviens du Salon du livre du Saguenay Lac St-Jean, la 44ième édition, et je tiens à vous faire partager ma première expérience à titre d'auteur signant des dédicaces au stand 59; les auteurs du Saguenay Lac St Jean. L'an passé mon premier livre "Le Trafiquant d'espoir" était éligible, mais pour des raisons familiales et de santé, je ne pouvais pas être présent.
Cette année, je dois dire que j'avais très hâte si l'on allait me citer au cours de la rétrospective. Pour un jeune auteur, se faire citer sur le devant de la scène par le célèbre psychologue écrivain Monsieur Guy Corneau, c'est très émouvant. Surtout que l'on donne un synopsis de l'oeuvre de l'auteur, ce qui ne se fait apparemment pas dans les autres salons du livre au Québec. J'ai apprécié la photo de groupe car j'ai senti un niveau éthique remarquable au niveau de l'organisation. J'allais oublier de préciser que mon 3ième livre, superbement relié en passant, "Ma Mission citoyenne au Cameroun" a été dédicacé par l'auteur Guy Corneau (Le Meilleur de soi" et "Père manquant, fils, manqué"; 2 de ses oeuvres marquantes) "Continue de considérer les humains avec les yeux du coeur." Cela m'a beaucoup touché considérant mes valeurs religieuses et pastorales.
J'ai également apprécié le fait qu'une personne handicapée de surcroît, comme Mme Diane Villeneuve ait reçu son livre relié "Les Sept couleurs du courage" en même temps que les autres auteurs et a eu droit à sa photo. Ce fut un beau geste éthique de l'organisation! Il y a eu d'autres moments forts, comme ce couple âgé qui lègue leur oeuvre à leurs petits enfants. Bien sûr comme un Salon littéraire comme celui-ci est un lieu de contacts, je me suis plu à jaser avec quelques auteurs de pastorale, d'éthique et même, de littérature fantastique; un auteur de Québec, Monsieur Denis Bergeron qui m'a promis une petite visite lors de ma séance de dédicaces de ce soir, le samedi, 27 septembre, de 20:00 à 21:30. J'ai hâte à cette occasion car j'aime le public et que je serai heureux de partager avec lui mon expérience africaine(2006)
En ce sens, je reviens ici aux valeurs pastorales et éthiques que je vous ai déjà confiées. Combien de fois je vous ai parlé de dignité humaine, de loyauté, d'intégrité et de courage. Justement, à ce Salon du livre, j'ai pu être témoin de ces manifestations des vertus telles que je me suis toujours efforcé de mettre en pratique. Je pense au courageux retour de M. Russel Bouchard, au comportement éthique remarquable de l'organisation du Salon et dont je vous ai parlé dans ce blog ci. Je peux ajouter la sincérité du docteur en Éthique, M. Jean-Pierre Béland. J'allais oublier la conversation dans le respect mutuel avec le théologien anthropologue réputé M. Jean-Paul Simard ainsi qu'avec quelques prêtres et autres visiteurs. C'est la satisfaction de vibrer à l'unisson avec toutes ces personnes de foi qui m'a fait goûter tout à fait l'atmosphère de ce Salon du livre saguenéen.
Sur ce, j'espère que ce petit blog vous aura permis de me découvrir un peu plus comme auteur humaniste. Au plaisir d'échanger avec vous!
samedi 27 septembre 2008
dimanche 14 septembre 2008
L'UNITÉ!!!
C'est bien un cri de ralliement mais également l'expression de l'une de mes préoccupations majeures ces temps-ci. Vous connaissez sans doute mon implication dans des oeuvres caritatives, si vous avez lu mes blogs précédents. Eh bien, pour moi, elle représente le ciment qui consolide les valeurs axiologiques de la société. Je vous rebâche peut-être les oreilles? Je ne le crois pas car l'unité se fonde sur la solidarité sociale. "Il faut ramer dans la même direction" dirait un abbé de mes amis.
C'est en effet une force puissance où l'on voit, selon moi, les maillons d'une chaîne tenir fermement lorque l'on tire ou pousse dans le même sens. Encore faut t-il s'entendre sur les termes en vue de concrétiser physiquement, sur le plan matériel une idée ou projet. Vous voyez où je veux en venir? De fait, comme pour moi la foi est indivisible, donc unitaire, il n'existe pas d'ambiguité quant à moi. Rappelons qu'il y a le mot "un"=unique, donc, indivisible. Or, avec Dieu, tel que concevable, nous ne nous éloignerons pas de ce principe. Il est vrai que les sociétés sont multiples, voire multiformes et cela me va. Les façons de l'exprimer changent mais le message "d'indivisibilité" de non séparation demeure, pour le Chrétien engagé que je suis.
L'unité permet ainsi la diversité mais pas le chaos; il existe des gens pour contredire, défaire ou dé-construire ce qui a été bâti souvent au prix d'efforts gigantesques et parfois surhumains. Dans l'application à aujourd'hui, dans mon environnement immédiat, je peux vous certifier que des personnes se voulant bien intentionnées s'éloignent de cette unité en proposant des options à caractère autopromotionnels; je veux dire, qui servent les intérêts propres de personnes qui se servent d'un organisme, ordre bénévole ou professionnel pour justifier leurs propres visées via la famille. Il existe une réalité encore présente dans la mentalité québécoise c'est le népotisme et plusieurs personnes dont je tairai le nom ne s'en privent pas. Par exemple, sous le couvert d'un acte charitable, ils rament dans le sens contraire du groupe bénévole et caritatif en favorisant un parent propriétaire d'une petite entreprise, entre autre, une imprimerie.
J'en viens à mon principe essentiel d'unité, indissociable du sens de la justice, une vertu que j'essaie de mettre en pratique quotidiennement. Je pense d'ailleurs être équitable lorsque je vous partage mes opinions fondées sur mon vécu. Ce que j'apprécie de l'unité, c'est qu'elle s'inscrit dans la mouvance axiologique, bien sûr (je l'ai déjà dit!) mais encore, c'est peut être la représentation de la responsabilisation citoyenne la plus proche des vertus chrétiennes que je connaisse.
Sur ce, je vous remercie de m'avoir lu, amis bloggueurs. Passez une belle journée!
C'est en effet une force puissance où l'on voit, selon moi, les maillons d'une chaîne tenir fermement lorque l'on tire ou pousse dans le même sens. Encore faut t-il s'entendre sur les termes en vue de concrétiser physiquement, sur le plan matériel une idée ou projet. Vous voyez où je veux en venir? De fait, comme pour moi la foi est indivisible, donc unitaire, il n'existe pas d'ambiguité quant à moi. Rappelons qu'il y a le mot "un"=unique, donc, indivisible. Or, avec Dieu, tel que concevable, nous ne nous éloignerons pas de ce principe. Il est vrai que les sociétés sont multiples, voire multiformes et cela me va. Les façons de l'exprimer changent mais le message "d'indivisibilité" de non séparation demeure, pour le Chrétien engagé que je suis.
L'unité permet ainsi la diversité mais pas le chaos; il existe des gens pour contredire, défaire ou dé-construire ce qui a été bâti souvent au prix d'efforts gigantesques et parfois surhumains. Dans l'application à aujourd'hui, dans mon environnement immédiat, je peux vous certifier que des personnes se voulant bien intentionnées s'éloignent de cette unité en proposant des options à caractère autopromotionnels; je veux dire, qui servent les intérêts propres de personnes qui se servent d'un organisme, ordre bénévole ou professionnel pour justifier leurs propres visées via la famille. Il existe une réalité encore présente dans la mentalité québécoise c'est le népotisme et plusieurs personnes dont je tairai le nom ne s'en privent pas. Par exemple, sous le couvert d'un acte charitable, ils rament dans le sens contraire du groupe bénévole et caritatif en favorisant un parent propriétaire d'une petite entreprise, entre autre, une imprimerie.
J'en viens à mon principe essentiel d'unité, indissociable du sens de la justice, une vertu que j'essaie de mettre en pratique quotidiennement. Je pense d'ailleurs être équitable lorsque je vous partage mes opinions fondées sur mon vécu. Ce que j'apprécie de l'unité, c'est qu'elle s'inscrit dans la mouvance axiologique, bien sûr (je l'ai déjà dit!) mais encore, c'est peut être la représentation de la responsabilisation citoyenne la plus proche des vertus chrétiennes que je connaisse.
Sur ce, je vous remercie de m'avoir lu, amis bloggueurs. Passez une belle journée!
vendredi 12 septembre 2008
DE LA PAROLE À L'ACTION!!!
Je vous reviens après une brève absence, amis bloggueurs, je continue ainsi dans la même veine solidaire et pastorale que vous me connaissez. J'accorde certainement de l'importance à la parole, encore davantage à la Parole. Après tout le Verbe s'est fait Chair; l'incarnation du Fils de Dieu fait homme s'est réalisée. Du reste, sa Parole demeure actuelle.
Ce qui m'amène à ce propos, c'est l'importance pour chaque personne engagée dans l'existence, comme Notre Seigneur l'était du reste, dans quelque domaine que ce soit, de concrétiser, d'appliquer ce qu'il ou elle avance. Autrement, la personne résonne comme un cor vide, ses paroles ne sont que du vent. Or l'action ou les actions, agissements ou oeuvres; quelque soit le nom que vous donnerez à vos gestes doivent, en premier lieu, suivre la "volition": ce type de volonté persévérante, mot que nous avons emprunté de l'anglais. Une foit réalisée, l'action, que je souhaite bienveillante et altruiste apporte une grande satisfaction non seulement en raison de sa concrétisation mais de son authenticité. Combien de gens passent pour "phoney" lorsqu'ils promettent beaucoup et davantage et que rien ne se réalise matériellement. À ce moment, l'on parle de promesses "en l'air", rien ne se fait sinon se verbalise!
Je tenais à porter votre attention sur le fait qu'en tant qu'humains, nous apprécions voir se réaliser des projets dans le plan matériel, physique particulièrement lorsque cela touche un plus grand nombre d'individus. Prenons par exemple, tout simplement la réalisation d'un projet de jardin communautaire, collecte de biens usagés recyclabes ou tout autre projet en ce sens. Je ne parle pas d'utopies ou de mythes urbains, simplement d'un effort de citoyens responsables. Je pense tout à fait à propos la réplique d'un personnage fictionnel et que j'ai saisi en regardant un film d'animation (Chihiro, de Miyazaki, 2006) il y a quelque temps: "Commence d'abord par terminer ce que tu entreprends!" En effet, il existe aussi de ces personnes qui ne parachèvent pas ce qu'il promettent de faire.
Enfin, l'action, bien canalisée bien sûr, enraye grandement les effets néfastes du passivisme ou de l'ennui. Elle permet certes de trouver un sens à l'existence dans la mesure où celle-ci ne mène pas au surmenage. Ce que l'on garantit de faire ou d'exécuter mérite de l'attention; que ce soit bien fait, avec amour, jamais à moitié. Ici, c'est vraisemblablement mon côté perfectionniste qui parle mais je crois en la sincérité du geste posé réfléchi et encore davantage en celui qui touche le coeur des humains à travers les actions du quotidien. Bonne lecture et merci à vous tous!
Ce qui m'amène à ce propos, c'est l'importance pour chaque personne engagée dans l'existence, comme Notre Seigneur l'était du reste, dans quelque domaine que ce soit, de concrétiser, d'appliquer ce qu'il ou elle avance. Autrement, la personne résonne comme un cor vide, ses paroles ne sont que du vent. Or l'action ou les actions, agissements ou oeuvres; quelque soit le nom que vous donnerez à vos gestes doivent, en premier lieu, suivre la "volition": ce type de volonté persévérante, mot que nous avons emprunté de l'anglais. Une foit réalisée, l'action, que je souhaite bienveillante et altruiste apporte une grande satisfaction non seulement en raison de sa concrétisation mais de son authenticité. Combien de gens passent pour "phoney" lorsqu'ils promettent beaucoup et davantage et que rien ne se réalise matériellement. À ce moment, l'on parle de promesses "en l'air", rien ne se fait sinon se verbalise!
Je tenais à porter votre attention sur le fait qu'en tant qu'humains, nous apprécions voir se réaliser des projets dans le plan matériel, physique particulièrement lorsque cela touche un plus grand nombre d'individus. Prenons par exemple, tout simplement la réalisation d'un projet de jardin communautaire, collecte de biens usagés recyclabes ou tout autre projet en ce sens. Je ne parle pas d'utopies ou de mythes urbains, simplement d'un effort de citoyens responsables. Je pense tout à fait à propos la réplique d'un personnage fictionnel et que j'ai saisi en regardant un film d'animation (Chihiro, de Miyazaki, 2006) il y a quelque temps: "Commence d'abord par terminer ce que tu entreprends!" En effet, il existe aussi de ces personnes qui ne parachèvent pas ce qu'il promettent de faire.
Enfin, l'action, bien canalisée bien sûr, enraye grandement les effets néfastes du passivisme ou de l'ennui. Elle permet certes de trouver un sens à l'existence dans la mesure où celle-ci ne mène pas au surmenage. Ce que l'on garantit de faire ou d'exécuter mérite de l'attention; que ce soit bien fait, avec amour, jamais à moitié. Ici, c'est vraisemblablement mon côté perfectionniste qui parle mais je crois en la sincérité du geste posé réfléchi et encore davantage en celui qui touche le coeur des humains à travers les actions du quotidien. Bonne lecture et merci à vous tous!
lundi 1 septembre 2008
L'ÉGOCENTRISME SOCIÉTAIRE
Cette fois-ci, je reviens avec une problématique sociale qui me touche beaucoup en contemporanéité, c'est le type d'égocentrisme laxiste de notre société malade à plusieurs égards. Amis bloggueurs, mon opinion ou plutôt ma vision de pastorale sociale vous semblera bien sévère. Je n'ai pas l'intention d'émettre davantage de jugements mais je déplore ce conformisme tranquille qui réfrène les Québécois de se tourner vers les autres, par les fait même, les plus démunis.
Bien sûr, il n'est pas nécessaire de vivre le dénuement au quotidien pour expérimenter les voies du partage, de la compassion et de la fraternité mais, et c'est peut-être en raison de mes implications communautaires et surtout ma mission citoyenne au Cameroun qui m'ont sensibilisé à l'ensemble du problème. Par exemple, au niveau de la sécurité du revenu, appelée autrefois le "bien-être social", il existe un genre d'arrivisme bureaucratique qui laisse en plan les premiers intéressés; les êtres humains. J'ai toujours pensé qu'il fallait un dégraissage des rouages étatiques.
D'ailleurs, je lance ce message que l'on se soucie des dossiers cas par cas car nous n'avons pas affaires à des numéros mais les agissements de certains fonctionnaires nous font tendre à croire le contraire. S'il est vrai que je vous ai déjà mentionné que les Québécois se plaignaient le ventre plein, je n'en soutient pas moins l'espoir, comme Chrétien engagé, de voir se concrétiser une solution de ce genre; un système de bonification indexable versée dans des projets gouvernementaux et communautaires où les prestataires de la sécurité du revenu, même ceux ayant acquis des diplômes universitaires ou formations techniques avancées pourraient bénéficier. En outre, je redistribuerais davantage, par exemple, les immenses profits de sociétés étatiques comme la Loto Québec ou la SAQ dans d'autres projets à caractère préventif. En passant, demandez aux personnes vivant des problématiques s'ils se réjouissent des campagnes publicitaires de ces dites sociétés! Vous seriez surpris des réponses. Pour ma part, j'ai vu trop de gens recourir au moyen de détresse ultime , celui de mettre fin à leurs jours.
Bien que j'applaudisse certaines initiatives de lignes d'aide téléphoniques mises à la disposition des citoyens, je n'en suis pas moins attristé par ce laxisme généralisé. En guise de conclusion, s'il y en a vraiment une, c'est de vous exhorter, comme le faisait si bien Saint Paul, à un examen autocritique des valeurs axiologiques personnelles. Il faut éduquer les gens à une conscientisation globale et pastorale; j'y reviens souvent et vous reverrez certainement ce genre de propos dans mes prochains blogs. Comme à l'habitude, je vous invite pastoralement à en discuter avec moi. Merci à tous de me lire!
pascalune_@hotmail.com
Bien sûr, il n'est pas nécessaire de vivre le dénuement au quotidien pour expérimenter les voies du partage, de la compassion et de la fraternité mais, et c'est peut-être en raison de mes implications communautaires et surtout ma mission citoyenne au Cameroun qui m'ont sensibilisé à l'ensemble du problème. Par exemple, au niveau de la sécurité du revenu, appelée autrefois le "bien-être social", il existe un genre d'arrivisme bureaucratique qui laisse en plan les premiers intéressés; les êtres humains. J'ai toujours pensé qu'il fallait un dégraissage des rouages étatiques.
D'ailleurs, je lance ce message que l'on se soucie des dossiers cas par cas car nous n'avons pas affaires à des numéros mais les agissements de certains fonctionnaires nous font tendre à croire le contraire. S'il est vrai que je vous ai déjà mentionné que les Québécois se plaignaient le ventre plein, je n'en soutient pas moins l'espoir, comme Chrétien engagé, de voir se concrétiser une solution de ce genre; un système de bonification indexable versée dans des projets gouvernementaux et communautaires où les prestataires de la sécurité du revenu, même ceux ayant acquis des diplômes universitaires ou formations techniques avancées pourraient bénéficier. En outre, je redistribuerais davantage, par exemple, les immenses profits de sociétés étatiques comme la Loto Québec ou la SAQ dans d'autres projets à caractère préventif. En passant, demandez aux personnes vivant des problématiques s'ils se réjouissent des campagnes publicitaires de ces dites sociétés! Vous seriez surpris des réponses. Pour ma part, j'ai vu trop de gens recourir au moyen de détresse ultime , celui de mettre fin à leurs jours.
Bien que j'applaudisse certaines initiatives de lignes d'aide téléphoniques mises à la disposition des citoyens, je n'en suis pas moins attristé par ce laxisme généralisé. En guise de conclusion, s'il y en a vraiment une, c'est de vous exhorter, comme le faisait si bien Saint Paul, à un examen autocritique des valeurs axiologiques personnelles. Il faut éduquer les gens à une conscientisation globale et pastorale; j'y reviens souvent et vous reverrez certainement ce genre de propos dans mes prochains blogs. Comme à l'habitude, je vous invite pastoralement à en discuter avec moi. Merci à tous de me lire!
pascalune_@hotmail.com
mercredi 20 août 2008
MA FAMILLE...LES ÉTRANGERS!
J'aborde dans ce blog un thème élargi dont je ne me lasse pas; la famille. Vous comprendrez, amis bloggueurs, au fil de mes explications il existe un parallèle entre celle dite "nucléaire" et celle plus étendue, reconstituée ou rephasée dans sa forme contemporaine, si vous préférez.
Or, la vraie famille plus large n'est pas moins spirituelle dans son sens premier; l'esprit de vivre une quête d'altérité que l'on retrouve au sein de celle-ci. Dans celle-ci justement, l'éducation spirituelle, citoyenne, pastorale même tient une place prépondérante dans ma vie. Au fil de mes expériences familiales spirituelles, j'en suis venu à considérer la valeur et validité des liens avec des étrangers qui ne le sont pas tant que ça, à vrai dire.
Par le regard pastoral, lumineux que je porte à ces derniers, je constate une forme d'appartenance communautaire et solidaire. On peut voir la chose comme ceci; le tissus social s'est développé davantage chez moi que celui de et envers ma famille propre. Cela ne signifie pas pour autant que je ne recherche pas des valeurs authentiques d'une famille dont les liens sont aussi ficelés que possible. J'en viens ici au principes d'éducation non laxiste, où la liberté d'expression de père à mère, aux enfants. On conçoit une certaine fermeté dans l'autorité. Je n'ai d'ailleurs jamais défendus des principes autoritaires. Cependant, il faut bien s'assurer de pouvoir et savoir dire "non" à sa progéniture et rectifier certains schèmes de comportements.
Pour ce qui est des liens avec les étrangers, je m'efforce de les percevoir comme appartenant à la famille en Christ. Comprenons qu'à la lumière des enseignements de Jésus, notre place est assignée de manière affranchie, car toute décision à l'intérieur de celle-ci se doit d'être libre. Le membre de cette famille saura où il se dirige dans la communauté chrétienne par les exemples vivants que des étrangers donnent. Par exemple, si un ami a fait preuve d'abnégation envers moi, je lui démontre un esprit de solidarité et de gratitude non feints ni contraints. Que de fois j'ai cité: "Croyez en la Vérité et celle-ci vous rendra libre". De fait, elle vous affranchira des secrets trop lourds, des contraintes, vous menant un peu chaque jour sur la voie la plus éclairée, pas forcément la plus facile.
Enfin, je tiens à vous réitérer mon invitation à débattre votre perception de la famille contemporaine, à la lumière de votre vécu et de vos lectures. Vous êtes tous les bienvenus. Merci beaucoup de votre attention et à très bientôt!
Or, la vraie famille plus large n'est pas moins spirituelle dans son sens premier; l'esprit de vivre une quête d'altérité que l'on retrouve au sein de celle-ci. Dans celle-ci justement, l'éducation spirituelle, citoyenne, pastorale même tient une place prépondérante dans ma vie. Au fil de mes expériences familiales spirituelles, j'en suis venu à considérer la valeur et validité des liens avec des étrangers qui ne le sont pas tant que ça, à vrai dire.
Par le regard pastoral, lumineux que je porte à ces derniers, je constate une forme d'appartenance communautaire et solidaire. On peut voir la chose comme ceci; le tissus social s'est développé davantage chez moi que celui de et envers ma famille propre. Cela ne signifie pas pour autant que je ne recherche pas des valeurs authentiques d'une famille dont les liens sont aussi ficelés que possible. J'en viens ici au principes d'éducation non laxiste, où la liberté d'expression de père à mère, aux enfants. On conçoit une certaine fermeté dans l'autorité. Je n'ai d'ailleurs jamais défendus des principes autoritaires. Cependant, il faut bien s'assurer de pouvoir et savoir dire "non" à sa progéniture et rectifier certains schèmes de comportements.
Pour ce qui est des liens avec les étrangers, je m'efforce de les percevoir comme appartenant à la famille en Christ. Comprenons qu'à la lumière des enseignements de Jésus, notre place est assignée de manière affranchie, car toute décision à l'intérieur de celle-ci se doit d'être libre. Le membre de cette famille saura où il se dirige dans la communauté chrétienne par les exemples vivants que des étrangers donnent. Par exemple, si un ami a fait preuve d'abnégation envers moi, je lui démontre un esprit de solidarité et de gratitude non feints ni contraints. Que de fois j'ai cité: "Croyez en la Vérité et celle-ci vous rendra libre". De fait, elle vous affranchira des secrets trop lourds, des contraintes, vous menant un peu chaque jour sur la voie la plus éclairée, pas forcément la plus facile.
Enfin, je tiens à vous réitérer mon invitation à débattre votre perception de la famille contemporaine, à la lumière de votre vécu et de vos lectures. Vous êtes tous les bienvenus. Merci beaucoup de votre attention et à très bientôt!
vendredi 15 août 2008
MON RAYON DE SOLEIL,MA RAISON D'ÊTRE!
Je tiens à vous livrer mes impressions de père ému et fier de mon fils, le petit Charles-Antoine, âgé de 5 ans. C’est un petit bout d’homme qui m’est très précieux. Du reste, je souhaite lui inculquer toutes les valeurs humaines, axiologiques et pastorales autant que possible.
Dans ma relation privilégiée avec celui-ci, toutes les fois que je suis en relation avec l’enfant, je m’efforce de lui procurer l’affection dont j’ai été privé par mes propres parents lorsque j’étais moi-même à l’âge de mon fils. Pour rien au monde je souhaite le voir emprunter la voie tourmentée que j’ai suivie. Aussi, j’essaie de lui inculquer les valeurs de droiture, de générosité et de persévérance, des traits de caractère que je décèle graduellement en lui. En outre, il est important pour moi, malgré le contentieux avec mon ex conjointe, de veiller à ce que l’enfant n’apprenne pas à dénigrer l’un ou l’autre parent, ceci, dans le but de créer l’harmonie autour de l’enfant. Il importe également de lui procurer tout ce qui contribuera à son bien-être physique; bien le nourrir, psychique et surtout lui propager l’amour en abondance. En quelque sorte, sans vouloir négliger l’intellect, il faut préparer l’enfant au langage du cœur. Dans ces propos, je désire que vous, bloggueurs, perceviez tout l’amour inconditionnel et l’intensité d’une relation père fils authentique avec des valeurs éternelles.
Charles-Antoine est mon rayon de soleil dans mon quotidien et je vous conte une petite anecdote qui me touche particulièrement. Je pense à toutes les fois que mon fils me demande de lui conter une histoire merveilleuse ou encore, de lui faire visionner ses animations favorites, surtout « Le Petit Chaperon rouge » qu’il connaît d’ailleurs par cœur. Je m’efforce d’éviter de céder à ses caprices mais je l’aime davantage lorsqu’il me fait des « colleux ». Très affectueux, Charles-Antoine me demande souvent : « Ça va, Pascal? » Je trouve très attachant le fait qu’il se préoccupe de moi; je sens qu’il m’admire et m’aime à travers son regard lumineux. J’y perçois la pureté et la curiosité d’un esprit vif et innocent. Du reste, Notre Seigneur ne dit-Il pas, dans Matthieu : « Laissez venir à moi les petits enfants et…Malheur à ceux qui porteront scandale à ces tout-petits… » Je pense que l’application au quotidien de passages des Évangiles n’a pu que renforcer ma vocation de père aimant et ma dignité d’homme.
Comme j’en ai pris l’habitude, je vous convie tous, amis bloggueurs, à échanger avec moi vos impressions sur la paternité et surtout les valeurs que vous vous efforcez vous-même de léguer à votre progéniture. En tout cas, je pourrai dire que je transmets à Charles-Antoine, de la richesse du cœur plutôt que matérielle. J’aimerais recevoir vos commentaires et vous en remercie amicalement à l’avance! À bientôt!
Dans ma relation privilégiée avec celui-ci, toutes les fois que je suis en relation avec l’enfant, je m’efforce de lui procurer l’affection dont j’ai été privé par mes propres parents lorsque j’étais moi-même à l’âge de mon fils. Pour rien au monde je souhaite le voir emprunter la voie tourmentée que j’ai suivie. Aussi, j’essaie de lui inculquer les valeurs de droiture, de générosité et de persévérance, des traits de caractère que je décèle graduellement en lui. En outre, il est important pour moi, malgré le contentieux avec mon ex conjointe, de veiller à ce que l’enfant n’apprenne pas à dénigrer l’un ou l’autre parent, ceci, dans le but de créer l’harmonie autour de l’enfant. Il importe également de lui procurer tout ce qui contribuera à son bien-être physique; bien le nourrir, psychique et surtout lui propager l’amour en abondance. En quelque sorte, sans vouloir négliger l’intellect, il faut préparer l’enfant au langage du cœur. Dans ces propos, je désire que vous, bloggueurs, perceviez tout l’amour inconditionnel et l’intensité d’une relation père fils authentique avec des valeurs éternelles.
Charles-Antoine est mon rayon de soleil dans mon quotidien et je vous conte une petite anecdote qui me touche particulièrement. Je pense à toutes les fois que mon fils me demande de lui conter une histoire merveilleuse ou encore, de lui faire visionner ses animations favorites, surtout « Le Petit Chaperon rouge » qu’il connaît d’ailleurs par cœur. Je m’efforce d’éviter de céder à ses caprices mais je l’aime davantage lorsqu’il me fait des « colleux ». Très affectueux, Charles-Antoine me demande souvent : « Ça va, Pascal? » Je trouve très attachant le fait qu’il se préoccupe de moi; je sens qu’il m’admire et m’aime à travers son regard lumineux. J’y perçois la pureté et la curiosité d’un esprit vif et innocent. Du reste, Notre Seigneur ne dit-Il pas, dans Matthieu : « Laissez venir à moi les petits enfants et…Malheur à ceux qui porteront scandale à ces tout-petits… » Je pense que l’application au quotidien de passages des Évangiles n’a pu que renforcer ma vocation de père aimant et ma dignité d’homme.
Comme j’en ai pris l’habitude, je vous convie tous, amis bloggueurs, à échanger avec moi vos impressions sur la paternité et surtout les valeurs que vous vous efforcez vous-même de léguer à votre progéniture. En tout cas, je pourrai dire que je transmets à Charles-Antoine, de la richesse du cœur plutôt que matérielle. J’aimerais recevoir vos commentaires et vous en remercie amicalement à l’avance! À bientôt!
dimanche 27 juillet 2008
LES PRÊTRES DOIVENT DESCENDRE DANS LA RUE
Ne vous étonnez pas du titre, amis bloggueurs, car c'est exactement ce que je conçois pour une Église constamment renouvelée et plus proche du ministère de Notre Seigneur. Tel Jésus qui ne craignait pas de côtoyer et fraterniser avec les pécheurs, les artisans et les démunis, les apôtres suivaient son exemple et propageaient la Bonne Nouvelle à tous, sans exception.
Les prêtres modernes, dans la foulée de ces pères de l'Église, peuvent livrer le message d'espoir intemporel des Saintes Écritures, non pas à coup de dogmes plus ou moins saisis par la population en général, mais par un accompagnement, dans l'acceuil de l'autre. Ceux-ci verront leur rôle pastoral mieux défini en poursuivant ce qui s'était favorablement amorcé comme vent de changement au sein de l'Église, depuis le Concile Vatican 2. C'est à dire, que le dialogue chrétien n'en est pas un de sourds, si chacun se laisse interpeller par l'universalité des valeurs tant morales qu'axiologiques. Au risque de me répéter, je crois qu'il est possible de revitaliser, à défaut de vraiment réactualiser, les enseignements bibliques. Pour cela, pas besoin pour les prêtres et autres membres du clergé contemporain, d'abreuver les gens, distants/non-croyants aussi bien que les croyants de citations bibliques.
Par exemple, à travers des modèles de vie, ceux-ci existant fréquemment au coeur du quotidien, expliqués à partir des valeurs dont je vous ai parlés; dignité, compassion, altruisme et bien d'autres. Le prêtre moderne présente les thèmes ecclésiastiques sous un nouvel éclairage, avec une relecture laïque pour la compréhension actuelle des individus dans un Québec sécularisé. Ce qui est incontournable, c'est une collaboration plus étroite mais non forcée entre les prêtres, diacres et les intervenants en pastorale. En ce qui me concerne, je ne ressentais pas, il n'y a pas si longtemps, cette volonté de concertation, du moins pas autant que je le souhaitais.
En ce sens, lorsque j'exhorte les prêtres à descendre dans la rue, je ne parle pas de marche de protestation mais d'un mouvement d'appel à une chrétienté renaissante, plus ouverte et tournée vers le monde, tant au niveau de la diversité socio-économique que culturelle. Pour illustrer mon propos, je peux vous dire que j'ai glissé la notion de pastorale sociale plus d'une fois au cours de conversations avec les gens de la rue aussi bien qu'avec des personnalités religieuses ou laïques que j'ai côtoyés.
Enfin, je vous invite ainsi à échanger avec moi sur ce mouvement de popularisation de la foi et des valeurs pastorales. Chaque personne peut acceuillir la Parole avec les yeux neufs du chercheur de vérité. Donc, au plaisir de recevoir vos commentaires sur ce thème. Merci!
Les prêtres modernes, dans la foulée de ces pères de l'Église, peuvent livrer le message d'espoir intemporel des Saintes Écritures, non pas à coup de dogmes plus ou moins saisis par la population en général, mais par un accompagnement, dans l'acceuil de l'autre. Ceux-ci verront leur rôle pastoral mieux défini en poursuivant ce qui s'était favorablement amorcé comme vent de changement au sein de l'Église, depuis le Concile Vatican 2. C'est à dire, que le dialogue chrétien n'en est pas un de sourds, si chacun se laisse interpeller par l'universalité des valeurs tant morales qu'axiologiques. Au risque de me répéter, je crois qu'il est possible de revitaliser, à défaut de vraiment réactualiser, les enseignements bibliques. Pour cela, pas besoin pour les prêtres et autres membres du clergé contemporain, d'abreuver les gens, distants/non-croyants aussi bien que les croyants de citations bibliques.
Par exemple, à travers des modèles de vie, ceux-ci existant fréquemment au coeur du quotidien, expliqués à partir des valeurs dont je vous ai parlés; dignité, compassion, altruisme et bien d'autres. Le prêtre moderne présente les thèmes ecclésiastiques sous un nouvel éclairage, avec une relecture laïque pour la compréhension actuelle des individus dans un Québec sécularisé. Ce qui est incontournable, c'est une collaboration plus étroite mais non forcée entre les prêtres, diacres et les intervenants en pastorale. En ce qui me concerne, je ne ressentais pas, il n'y a pas si longtemps, cette volonté de concertation, du moins pas autant que je le souhaitais.
En ce sens, lorsque j'exhorte les prêtres à descendre dans la rue, je ne parle pas de marche de protestation mais d'un mouvement d'appel à une chrétienté renaissante, plus ouverte et tournée vers le monde, tant au niveau de la diversité socio-économique que culturelle. Pour illustrer mon propos, je peux vous dire que j'ai glissé la notion de pastorale sociale plus d'une fois au cours de conversations avec les gens de la rue aussi bien qu'avec des personnalités religieuses ou laïques que j'ai côtoyés.
Enfin, je vous invite ainsi à échanger avec moi sur ce mouvement de popularisation de la foi et des valeurs pastorales. Chaque personne peut acceuillir la Parole avec les yeux neufs du chercheur de vérité. Donc, au plaisir de recevoir vos commentaires sur ce thème. Merci!
lundi 21 juillet 2008
LE LANGAGE DU COEUR
C'est un thème qui m'est venu à l'esprit récemment, suite à une discussion avec un ami sur une comparaison entre le coeur et l'intellect et les valeurs axiologiques reliées à ceux-ci. Je reviens constamment à l'aspect praxéologique des valeurs morales pour les raisons que vous connaissez, surtout si vous avez consulté mes autres blogs. Selon moi, trop d'individus dans la société, surtout occidentale, rationalisent tout à l'extrême. J'ai remarqué que nos hommes politiques et autres leaders socioéconomiques ou scientifiques n'échappaient pas à ces excès de rationalisation héritées du cartésianisme. Je pense à la vision néolibérale de l'Amérique de Georges Bush,et la nôtre dans une moindre mesure, où le capitalisme sauvage/globalisation engloutit les couches plus vulnérables de la société; certaines chasses de travailleurs et même, les autres groupes d'individus marginalisés.
En ce sens, je m'inscris contre cela dans la mesure où ce rationalisme s'effectue au dépend des valeurs plus nobles du coeur, celles humanistes et morales; la compassion, l'entraide, le pardon, la magnanimité et tant d'autres. Je ne m'objecte pas à la pensée rationnelle, cohérente et responsable en soi Tout simplement, je déplore l'utilitarisme que l'on retrouve dans les diverses activités humaines, surtout en Occident, où le souci maladif de performance/efficacité et l'individualisme extrême ont pris le pas sur le mieux vivre/être et la solidarité sociale. Je crois que ce qu'on peut réaliser avec le coeur n'altère en rien les capacités intellectuelles, bien au contraire.
En fait, lorsqu'on aide une personne de tout son coeur, qu'on entreprenne un projet de quelque nature que ce soit, avec émotion, cela influencera favorablement l'intellect et l'inverse se produit également. Ce que j'entends par cela, c'est que l'on ne perd pas ses facultés uniquement parce qu'une personne a démontré de la compassion ou bienveillance envers autrui. Du reste, l'histoire des sociétés occidentales a démontré à maintes reprises que des personnes dont le langage du coeur était très intense et concret n'étaient pas dépourvus d'intelligence rationnelle, que ce soit parmi les scientifiques, les enseignants ou tout autre profession ou métier et quel que soit le niveau d'éducation, des Jean Vanier, Dr Hans Selie et bien d'autres.
Enfin, ce que je souhaite que l'on retienne, et vous n'en serez pas surpris, considérant mon éducation en pastorale et théologie, c'est que le coeur doit prévaloir sur l'intellectualisme. Pour cela, on mettra de l'avant toutes les valeurs renouvelées dont j'ai tant parlé dans une société de plus en plus déshumanisée et égocentrique. Un simple geste gratuit de don de soi peut faire toute la différence dans une journée, même l'existence. J'espère, amis bloggueurs, que ce thème amènera plusieurs d'entre vous à réfléchir sur les enjeux sociétaires dans une dimension du coeur à découvrir et à mettre en pratique. Contactez-moi! Merci et à bientôt!
En ce sens, je m'inscris contre cela dans la mesure où ce rationalisme s'effectue au dépend des valeurs plus nobles du coeur, celles humanistes et morales; la compassion, l'entraide, le pardon, la magnanimité et tant d'autres. Je ne m'objecte pas à la pensée rationnelle, cohérente et responsable en soi Tout simplement, je déplore l'utilitarisme que l'on retrouve dans les diverses activités humaines, surtout en Occident, où le souci maladif de performance/efficacité et l'individualisme extrême ont pris le pas sur le mieux vivre/être et la solidarité sociale. Je crois que ce qu'on peut réaliser avec le coeur n'altère en rien les capacités intellectuelles, bien au contraire.
En fait, lorsqu'on aide une personne de tout son coeur, qu'on entreprenne un projet de quelque nature que ce soit, avec émotion, cela influencera favorablement l'intellect et l'inverse se produit également. Ce que j'entends par cela, c'est que l'on ne perd pas ses facultés uniquement parce qu'une personne a démontré de la compassion ou bienveillance envers autrui. Du reste, l'histoire des sociétés occidentales a démontré à maintes reprises que des personnes dont le langage du coeur était très intense et concret n'étaient pas dépourvus d'intelligence rationnelle, que ce soit parmi les scientifiques, les enseignants ou tout autre profession ou métier et quel que soit le niveau d'éducation, des Jean Vanier, Dr Hans Selie et bien d'autres.
Enfin, ce que je souhaite que l'on retienne, et vous n'en serez pas surpris, considérant mon éducation en pastorale et théologie, c'est que le coeur doit prévaloir sur l'intellectualisme. Pour cela, on mettra de l'avant toutes les valeurs renouvelées dont j'ai tant parlé dans une société de plus en plus déshumanisée et égocentrique. Un simple geste gratuit de don de soi peut faire toute la différence dans une journée, même l'existence. J'espère, amis bloggueurs, que ce thème amènera plusieurs d'entre vous à réfléchir sur les enjeux sociétaires dans une dimension du coeur à découvrir et à mettre en pratique. Contactez-moi! Merci et à bientôt!
mercredi 9 juillet 2008
POURQUOI PAS UN CHRISTIANISME RENOUVELÉ
Une question que se posent bien des Chrétiens et même les distants au sujet du Christianisme, c'est "Y a t'il une façon de rendre la foi et sa pratique moins monolithique, moins figée? Nous savons que par le passé, les dogmes de l'Église ont freiné ou éteint cette lumière des enseignements du Christ. Il se pourrait que l'acceuil de Notre Seigneur se trouve précisément dans cette capacité renouvelée à les acceuillir de manière plus intériorisée, moins cultuelle.
Je pense que c'est ici que la pastorale sociale joue un rôle primordial; puisqu'elle est davantage ouverte sur le monde qui nous entoure. Je vous ai d'ailleurs entretenu d'une Église qui descend dans la rue auprès des personnes pas uniquement les mal aimées ou marginalisées. Les Saintes Écritures sont claires à ce sujet pour peu que l'on y porte attention. J'ai également parlé d'une église de chair plutôt qu'une église de pierre. Non pas qu'il soit nécessaire de se débarasser de tous les lieux de cultes mais de rassembler toute la communauté de croyants autour du plus beau des "mystères" celui de la Mort et Résurection de Jésus Christ.
Par conséquent, nous, dans notre engagement, sommes en mesure de pratiquer l'écoute proactive en pastorale. C'est le message vivant dans le vécu expérientiel de chacun qui touchera de plus en plus de gens. Les gens découvrent, depuis le Concile Vatican 2, qu'un retour à des valeurs de partage et d'amour ne signifie pas un retour à d'anciennes pratiques, celles existantes pouvant être renouvelées par une approche conviviale. Par exemple, le sacrement de l'Eucharistie, autrefois la communion, est présenté sous forme de partage de pain et de vin véritables. L'homélie est davantage axée sur un échange entre le célébrant et les fidèles.
Du point de vue pastoral, comme je le disais précédemment, c'est de rejoindre les gens autour d'une thématique en relecture contemporaine. Entre autre, on applique un verset à ce que l'interpellé comme le distant saisit en fonction de son expérience de vie. Cela a le mérite d'être non seulement plus concret mais également dépourvu d'une connotation moralisatrice. Ainsi, même ceux et celles qui ont abandonné l'espoir au point de ne plus se rattacher à la Parole de Dieu peuvent se réapproprier graduellement des éléments de foi. J'ai déjà fait mention en d'autres termes cependant, dans des blogs précédents, que nous entrons dans le plein évangile lorsque nous nous rattachons à des exemples quotidiens de personnes avec leurs souffrances qui ont retrouvé la sérénité et la dignité. Nous nous servons également de modèles exemplaires de Chrétiens engagés mais encore de personnes qui ont appliqué la Parole de façon plus anonyme; des gestes généreux dans l'altérité., avant de passer à l'Altérité, c'est à dire Dieu.
Enfin, je me réconforte à l'idée d'un Québec pluraliste et ouvert qui soit au coeur de ce mouvement de renouveau tant recherché par les croyants eux-mêmes. C'est la raison pour laquelle je souhaite une plus grande ouverture de l'Église quant au célibat des prêtres, au mariage et certains sujets de débats dont j'aurai l'occasion de discuter et vous de même, amis bloggueurs. Je vous y invite cordialement. À bientôt et bonne journée!
Je pense que c'est ici que la pastorale sociale joue un rôle primordial; puisqu'elle est davantage ouverte sur le monde qui nous entoure. Je vous ai d'ailleurs entretenu d'une Église qui descend dans la rue auprès des personnes pas uniquement les mal aimées ou marginalisées. Les Saintes Écritures sont claires à ce sujet pour peu que l'on y porte attention. J'ai également parlé d'une église de chair plutôt qu'une église de pierre. Non pas qu'il soit nécessaire de se débarasser de tous les lieux de cultes mais de rassembler toute la communauté de croyants autour du plus beau des "mystères" celui de la Mort et Résurection de Jésus Christ.
Par conséquent, nous, dans notre engagement, sommes en mesure de pratiquer l'écoute proactive en pastorale. C'est le message vivant dans le vécu expérientiel de chacun qui touchera de plus en plus de gens. Les gens découvrent, depuis le Concile Vatican 2, qu'un retour à des valeurs de partage et d'amour ne signifie pas un retour à d'anciennes pratiques, celles existantes pouvant être renouvelées par une approche conviviale. Par exemple, le sacrement de l'Eucharistie, autrefois la communion, est présenté sous forme de partage de pain et de vin véritables. L'homélie est davantage axée sur un échange entre le célébrant et les fidèles.
Du point de vue pastoral, comme je le disais précédemment, c'est de rejoindre les gens autour d'une thématique en relecture contemporaine. Entre autre, on applique un verset à ce que l'interpellé comme le distant saisit en fonction de son expérience de vie. Cela a le mérite d'être non seulement plus concret mais également dépourvu d'une connotation moralisatrice. Ainsi, même ceux et celles qui ont abandonné l'espoir au point de ne plus se rattacher à la Parole de Dieu peuvent se réapproprier graduellement des éléments de foi. J'ai déjà fait mention en d'autres termes cependant, dans des blogs précédents, que nous entrons dans le plein évangile lorsque nous nous rattachons à des exemples quotidiens de personnes avec leurs souffrances qui ont retrouvé la sérénité et la dignité. Nous nous servons également de modèles exemplaires de Chrétiens engagés mais encore de personnes qui ont appliqué la Parole de façon plus anonyme; des gestes généreux dans l'altérité., avant de passer à l'Altérité, c'est à dire Dieu.
Enfin, je me réconforte à l'idée d'un Québec pluraliste et ouvert qui soit au coeur de ce mouvement de renouveau tant recherché par les croyants eux-mêmes. C'est la raison pour laquelle je souhaite une plus grande ouverture de l'Église quant au célibat des prêtres, au mariage et certains sujets de débats dont j'aurai l'occasion de discuter et vous de même, amis bloggueurs. Je vous y invite cordialement. À bientôt et bonne journée!
mardi 1 juillet 2008
LA MORT ET SES REPRÉSENTATIONS
Cette fois-ci, je vous entretiens d'un sujet encore considéré tabou de nos jours: la mort. Comme le titre sur mon blog l'indique, il existe des représentations symboliques de celles-ci. Je vous donne à titre d'exemple, les funérailles d'une personne proche, un parent, ami ou une connaissance. Au Québec, sociologiquement, la mort comporte traditionnellement des niveaux sacralisés, rituels plus précisément. Quels sont-ils? Généralement, on les connait assez bien; l'autopsie, la prise en charge par la maison funéraire; l'embaumeur/thanatologue que l'on appelait jadis croque-mort, l'exposition du/de la défunte, le service funéraire et la mise en terre/crémation, de nos jours.
Je tenais à préciser que les Québécois craignent encore la mort; de fait, il n'y a pas si longtemps encore, on considérait celle-ci comme la Grande Faucheuse et l'on en parlait à peine, encore moins lorsque le/la défunt(e) était un supplicié, un condamné à mort ou pire un "suicidé". Le code des rites funéraires a changé au Québec; les entreprises familiales ont été remplacées par des consortiums américains. Cela a produit pour effet un type de funérailles "à la carte" ou les services; embaumement, service religieux/agnostique/multiconfessionnel sont compris. Pour certains, c'est accomodant mais pour des individus à la spiritualité vive, toutes croyances confondues, l'aspect marketing dérange. Et pour cause, on en perd la dimension sacrée, tout au moins pastorale. Mais il existe un avantage à mieux accompagner les vivants; parenté et proches.
Je désire établir un petit parallèle entre la réalité québécoise et ce que j'ai vécu au Cameroun, au cours de ma mission humanitaire. Cette expérience m'avait fait davantage réfléchir sur la précarité de la vie et de l'importance du sacré dans ma vie. Je vous confie que je n'avais jamais vu autant de sérénité dans l'entourage du défunt. Imaginez, un service funéraire, à Yaoundé, où l'on célèbre avec dignité les mérites et faits vécus du disparu. Ensuite, les Camerounais célèbrent le rite funéraire en prenant du vin et de la boisson, non pas par fatalité ou alégresse. C'était comme s'ils avaient toujours accepté la mort comme succédant à la vie; comme si l'Éternité ou Dieu, dans sa miséricorde, acceuillait le défunt à bras ouverts. Je pense que l'on peut s'inspirer de la culture africaine, dans une certaine mesure, pour ce qui est de l'acceptation sereine de la Mort. Ses représentations n'en seront que plus globales. Vous pouvez m'envoyer vos commentaires, c`'est avec plaisir que je vous répondrai, amis bloggueurs! À bientôt!
Je tenais à préciser que les Québécois craignent encore la mort; de fait, il n'y a pas si longtemps encore, on considérait celle-ci comme la Grande Faucheuse et l'on en parlait à peine, encore moins lorsque le/la défunt(e) était un supplicié, un condamné à mort ou pire un "suicidé". Le code des rites funéraires a changé au Québec; les entreprises familiales ont été remplacées par des consortiums américains. Cela a produit pour effet un type de funérailles "à la carte" ou les services; embaumement, service religieux/agnostique/multiconfessionnel sont compris. Pour certains, c'est accomodant mais pour des individus à la spiritualité vive, toutes croyances confondues, l'aspect marketing dérange. Et pour cause, on en perd la dimension sacrée, tout au moins pastorale. Mais il existe un avantage à mieux accompagner les vivants; parenté et proches.
Je désire établir un petit parallèle entre la réalité québécoise et ce que j'ai vécu au Cameroun, au cours de ma mission humanitaire. Cette expérience m'avait fait davantage réfléchir sur la précarité de la vie et de l'importance du sacré dans ma vie. Je vous confie que je n'avais jamais vu autant de sérénité dans l'entourage du défunt. Imaginez, un service funéraire, à Yaoundé, où l'on célèbre avec dignité les mérites et faits vécus du disparu. Ensuite, les Camerounais célèbrent le rite funéraire en prenant du vin et de la boisson, non pas par fatalité ou alégresse. C'était comme s'ils avaient toujours accepté la mort comme succédant à la vie; comme si l'Éternité ou Dieu, dans sa miséricorde, acceuillait le défunt à bras ouverts. Je pense que l'on peut s'inspirer de la culture africaine, dans une certaine mesure, pour ce qui est de l'acceptation sereine de la Mort. Ses représentations n'en seront que plus globales. Vous pouvez m'envoyer vos commentaires, c`'est avec plaisir que je vous répondrai, amis bloggueurs! À bientôt!
lundi 30 juin 2008
CHANGEONS NOS MENTALITÉS
Le Québec est entré de plein pied dans l'ère de la globalisation et de la course effrénée au mieux -être et partage en cela les idéaux de la société nord américaine et occidentale. Ce n'est pas vilain en soi, sauf que je crois personnellement que la société québécoise se doit de faire un sérieux examen de conscience sous plusieurs rapports. Je veux parler dans ces lignes de l'individualisation à outrance et de la médisance ou "cassage de sucre sur le dos des autres". Il semble que nous soyons passés maîtres dans ces aspects.
Je peux paraître sévère quant à mon opinion mais, je vous le rappelle, la valeur du partage et de la discrétion comptent parmi mes valeurs primordiales. À titre d'exemple, lors de ma mission citoyenne au Cameroun, j'ai vu plus d'une fois des gens pauvres d'un village offrir le gite et nourriture à des personnes en difficulté, originaires du pays ou même des étrangers. Cela m'a fait réfléchir sur le sens de la solidarité partagée par ces Africains par rapport aux carences du Québec en ce domaine, bien que l'on se vante de posséder les meilleures mesures sociales du monde. Sur le plan individuel, je crois qu'il y a du rattrapage à accomplir.
Un autre axe qui me touche au plan des valeurs, c'est ce "cassage de sucre" dont j'ai moi-même été victime pendant mon absence, lors de ma mission humanitaire. Cela me sidère de constater que des gens auxquels on a rendu service, même lorsqu'on ne les connaît pas, médisent sur leurs bienfaiteurs. Parfois, c'est moins accentué, mais les remarques blessantes et jugements de valeur de certaines personnes font mal aux personnes qui en sont l'objet. Du reste, cela finit par se savoir, plus souvent qu'autrement par une tierce personne. C'est à croire que la société québécoise ne sait plus dire les vraies choses directement à ses compatriotes; que le "cassage de sucre" serait devenu notre sport national.
Du reste, j'encourage les bloggueurs à méditer du point de vue de la pastorale sociale: ce que vous faites ou dites aux autres, de vos semblables, assurez vous d'en cerner la source précise car, comme l'exhortait Paul l'apôtre aux Ephésiens: "...Si ce que vous dites ou apprenez d'autrui n'est pas utile, il vaut mieux garder le silence!..." Donc, j'en reviens à la notion d'altérité dont j'ai fait allusion dans les blogs précédents. Être attentifs aux besoins de l'autre, en sachant l'écouter, sans tout approuver systématiquement revient à dire que l'on se centre moins sur soi et que l'on développe graduellement des qualités morales additionnelles; la discrétion, l'entregent et la solidarité. Sur ce, passez une belle journée! À la prochaine!
Je peux paraître sévère quant à mon opinion mais, je vous le rappelle, la valeur du partage et de la discrétion comptent parmi mes valeurs primordiales. À titre d'exemple, lors de ma mission citoyenne au Cameroun, j'ai vu plus d'une fois des gens pauvres d'un village offrir le gite et nourriture à des personnes en difficulté, originaires du pays ou même des étrangers. Cela m'a fait réfléchir sur le sens de la solidarité partagée par ces Africains par rapport aux carences du Québec en ce domaine, bien que l'on se vante de posséder les meilleures mesures sociales du monde. Sur le plan individuel, je crois qu'il y a du rattrapage à accomplir.
Un autre axe qui me touche au plan des valeurs, c'est ce "cassage de sucre" dont j'ai moi-même été victime pendant mon absence, lors de ma mission humanitaire. Cela me sidère de constater que des gens auxquels on a rendu service, même lorsqu'on ne les connaît pas, médisent sur leurs bienfaiteurs. Parfois, c'est moins accentué, mais les remarques blessantes et jugements de valeur de certaines personnes font mal aux personnes qui en sont l'objet. Du reste, cela finit par se savoir, plus souvent qu'autrement par une tierce personne. C'est à croire que la société québécoise ne sait plus dire les vraies choses directement à ses compatriotes; que le "cassage de sucre" serait devenu notre sport national.
Du reste, j'encourage les bloggueurs à méditer du point de vue de la pastorale sociale: ce que vous faites ou dites aux autres, de vos semblables, assurez vous d'en cerner la source précise car, comme l'exhortait Paul l'apôtre aux Ephésiens: "...Si ce que vous dites ou apprenez d'autrui n'est pas utile, il vaut mieux garder le silence!..." Donc, j'en reviens à la notion d'altérité dont j'ai fait allusion dans les blogs précédents. Être attentifs aux besoins de l'autre, en sachant l'écouter, sans tout approuver systématiquement revient à dire que l'on se centre moins sur soi et que l'on développe graduellement des qualités morales additionnelles; la discrétion, l'entregent et la solidarité. Sur ce, passez une belle journée! À la prochaine!
samedi 28 juin 2008
ÉTHIQUE ET ENJEUX CULTURELS
C'est dans une perspective toujours pastorale que j'élabore un thème qui m'est cher. En voici un où les bloggueurs pourront argumenter à leur aise "Éthique et enjeux culturels. D'emblée, je souhaite faire prendre conscience de la mouvance des courants axiologiques dans cette société québécoise pluraliste, nord américaine. Beaucoup de thèmes ont été abordés sur l'éthique dans une société en mutation comme la nôtre.
Qu'il s'agisse de parler d'accomodements raisonnables, de commerce équitable ou d'enjeux environnementaux planétaires voire de protection de la propriété intellectuelle, toutes les classes sociales s'interpénètrent dans ces enjeux. Compliqué? Complexe, oui, mais pas si compliqué si notre réflexion est conséquente à un esprit d'ouverture, pas de laxisme. Ainsi, les accomodements raisonnables, tels que largement médiatisés via la Commission Bouchard-Taylor: Il ya certes lieu de faire preuve d'ouverture face aux Néo Québécois mais également de discernement, dans des choix responsables et citoyens. On ne peut tout de même pas acceuillir à pleines portes les immigrants ayant des dossiers criminels dans leur pays d'origine.
J'adopte aussi la même attitude citoyenne et équitable quant au commerce. Au lieu de me battre contre les mégacorporations, pollueuses et aux méga profits, je valorise l'achat de produits équitables tels le café et autres. Là existe, dans ma perception altermondialiste, une possibilité concrète de réduction significative de la pauvreté. Ce n'est pas utopiste, ce mouvement est déjà amorcé dans les pays du G-7. Quant à l'environnement, les défis sont plus de taille, vu le recul du Canada face aux accords de Kyoto. C'est un thème à suivre pour vous tous. Discutons en!
Salutations amis bloggeurs
Qu'il s'agisse de parler d'accomodements raisonnables, de commerce équitable ou d'enjeux environnementaux planétaires voire de protection de la propriété intellectuelle, toutes les classes sociales s'interpénètrent dans ces enjeux. Compliqué? Complexe, oui, mais pas si compliqué si notre réflexion est conséquente à un esprit d'ouverture, pas de laxisme. Ainsi, les accomodements raisonnables, tels que largement médiatisés via la Commission Bouchard-Taylor: Il ya certes lieu de faire preuve d'ouverture face aux Néo Québécois mais également de discernement, dans des choix responsables et citoyens. On ne peut tout de même pas acceuillir à pleines portes les immigrants ayant des dossiers criminels dans leur pays d'origine.
J'adopte aussi la même attitude citoyenne et équitable quant au commerce. Au lieu de me battre contre les mégacorporations, pollueuses et aux méga profits, je valorise l'achat de produits équitables tels le café et autres. Là existe, dans ma perception altermondialiste, une possibilité concrète de réduction significative de la pauvreté. Ce n'est pas utopiste, ce mouvement est déjà amorcé dans les pays du G-7. Quant à l'environnement, les défis sont plus de taille, vu le recul du Canada face aux accords de Kyoto. C'est un thème à suivre pour vous tous. Discutons en!
Salutations amis bloggeurs
vendredi 27 juin 2008
EXODE ET ALLIANCE
Ce thème à saveur pastorale n'est pas le premier qui me vient à l'esprit mais puisque je voulais aborder l'aspect migratoire/transitoire et l'alliance personnelle quant à notre existence, je l'ai choisi expressément en vue d'en faire l'exégèse et l'application à aujourd'hui. Comme le diraient mes professeurs, dont l'abbé Marc Girard: "une relecture en contemporanéité".
Ainsi, ne sommes nous pas des pèlerins prenant la route de l'existence. Quelques uns d'entre vous ont probablement entendu parler du Livre de L'Exode et de la Première Alliance au Mont Sinaï (Horeb), dans la Bible, le Premier Testament/textes vétérotestamentaires. Vous avez vraisemblablement entendu parler de Moïse et des tables de la Loi/Décalogue. Or quel rapport ces chapitres ont-ils avec le thème abordé? Justement, nous les individus du 21ième siècle de ce Québec sécularisé, traversons souvent des déserts dans notre existence et recherchons des modèles d'humanisme. En quelque part, nous sommes en quête d'une vérité codifiée dans le dessein du mieux être, malheureusement trop souvent de façon égocentrique et à la recherche du plaisir effréné, de l'épicurianisme poussé à l'extrême. Dès lors, c'est une exode avec fuite en avant, sauf que nous ne fuyons pas l'armée égyptienne comme aux temps de Moïse et des Patriarches. Parfois, c'est pire, nous nous défilons devant nos responsabilités et les résultats désastreux sont connus; famine, pauvreté, dépendances multiples et j'en passe...
Du reste, qu'en est-il de ceux qui sont les mal aimés? Brisons nous une alliance d'avec Dieu pour ne satisfaire que nos besoins primaires. Heureusement pour la société, il existe de ces gens pour lesquels la Nouvelle Alliance est ce désir renouvelé de recherche du bien au travers des gestes fraternels quotidiens. J'ose croire qu'ils sont plus nombreux qu'on le croit. Je ne crois pas qu'il faille devenir tous des Jean Vanier, des Abbé Pierre ou Mère Térésa de Calcutta pour être à l'écoute des plus petits que soi. Lorsque nous prenons pleinement conscience de notre humanité et de notre lien sacré avec le Divin, nous cheminons davantage sur le sentier, non pas de l'Exode mais sur celui d'une Alliance spirituelle impérissable. Je vous invite, chers bloggueurs à m'envoyer vos impressions sur ce thème. Merci et salutations pastorales!
Ainsi, ne sommes nous pas des pèlerins prenant la route de l'existence. Quelques uns d'entre vous ont probablement entendu parler du Livre de L'Exode et de la Première Alliance au Mont Sinaï (Horeb), dans la Bible, le Premier Testament/textes vétérotestamentaires. Vous avez vraisemblablement entendu parler de Moïse et des tables de la Loi/Décalogue. Or quel rapport ces chapitres ont-ils avec le thème abordé? Justement, nous les individus du 21ième siècle de ce Québec sécularisé, traversons souvent des déserts dans notre existence et recherchons des modèles d'humanisme. En quelque part, nous sommes en quête d'une vérité codifiée dans le dessein du mieux être, malheureusement trop souvent de façon égocentrique et à la recherche du plaisir effréné, de l'épicurianisme poussé à l'extrême. Dès lors, c'est une exode avec fuite en avant, sauf que nous ne fuyons pas l'armée égyptienne comme aux temps de Moïse et des Patriarches. Parfois, c'est pire, nous nous défilons devant nos responsabilités et les résultats désastreux sont connus; famine, pauvreté, dépendances multiples et j'en passe...
Du reste, qu'en est-il de ceux qui sont les mal aimés? Brisons nous une alliance d'avec Dieu pour ne satisfaire que nos besoins primaires. Heureusement pour la société, il existe de ces gens pour lesquels la Nouvelle Alliance est ce désir renouvelé de recherche du bien au travers des gestes fraternels quotidiens. J'ose croire qu'ils sont plus nombreux qu'on le croit. Je ne crois pas qu'il faille devenir tous des Jean Vanier, des Abbé Pierre ou Mère Térésa de Calcutta pour être à l'écoute des plus petits que soi. Lorsque nous prenons pleinement conscience de notre humanité et de notre lien sacré avec le Divin, nous cheminons davantage sur le sentier, non pas de l'Exode mais sur celui d'une Alliance spirituelle impérissable. Je vous invite, chers bloggueurs à m'envoyer vos impressions sur ce thème. Merci et salutations pastorales!
jeudi 26 juin 2008
LA QUÊTE DE SENS
L'idée de ce thème m'est venue lorsque j'ai discuté récemment de la quête de sens dans la dimension spirituelle de l'être humain à un ami qui cherchait précisément un sens à sa vie. celui-ci traversait une étape très difficile où le découragement et la perte d'orientation surviennent. Or, nous vivons dans une société pluraliste aux questionnements nombreux. Qu'il suffise de soulever la problématique des accomodements raisonnables et l'on trouve là un sujet à discussions.
En ce qui me concerne, il existe un certain malaise, pour ne pas dire mal de vivre et peut être, absence de lâcher prise dans cette société québécoise trop?...sécularisée. Mes expériences à titre de finissant en Théologie et Pastorale, d'intervenant et fondateur d'un organisme caritatif me le laissent croire. C'est mon avis personnel mais j'ai tendance à expliquer ce phénomène à partir du triangle humain/autre/l'autre, dans un concept trinaire, tel que développé par le Dr Paul Ricoeur. Pour parvenir à cela, disons que je compare l'individu, dans sa dimension éthico-spirituelle à un chercheur de vérité. à cette fin, il faut que la vie même, authentique et vibrante, constitue une quête en devenir constant, soit, un "Work in progress" (travail en évolution) comme dirait mon ami Marc.
Or, il me vient à l'esprit la quête de soi telle que narrée par JRR Tolkien dans sa trilogie du "Seigneur des Anneaux". Bien sûr, cette allégorie représente la recherche de vérité par les Hobbits. Jusqu'à un certain point, nous leur ressemblons. Sauf, que dans l'explication trinaire dont je vous parlais au début de ce blog, l'humain se dirige plus loin dans sa quête sans s'en douter parfois. C'est pourquoi beaucoup de gens dépossédés d'eux mêmes retrouvent plutôt le non-sens, du reste, une certaine forme expurgée de nihilisme.
Aussi, je tenais à vous rappeler le chemin raboteux, semé d'embuches, lire "dépendances" et autres types de souffrance ou mal être que tout chercheur ou chercheuse de sens s'apprête à parcourir. Je termine ce petit laïus en vous posant cette question: Dans votre quête personnelle, y a t'il place à l'autre, dans un souci d'altérité, ou encore à l'Autre, dans sa dimension sacrée ou pastorale Dieu, si vous préférez?
Je vous salue amis bloggueurs et à la prochaine!
En ce qui me concerne, il existe un certain malaise, pour ne pas dire mal de vivre et peut être, absence de lâcher prise dans cette société québécoise trop?...sécularisée. Mes expériences à titre de finissant en Théologie et Pastorale, d'intervenant et fondateur d'un organisme caritatif me le laissent croire. C'est mon avis personnel mais j'ai tendance à expliquer ce phénomène à partir du triangle humain/autre/l'autre, dans un concept trinaire, tel que développé par le Dr Paul Ricoeur. Pour parvenir à cela, disons que je compare l'individu, dans sa dimension éthico-spirituelle à un chercheur de vérité. à cette fin, il faut que la vie même, authentique et vibrante, constitue une quête en devenir constant, soit, un "Work in progress" (travail en évolution) comme dirait mon ami Marc.
Or, il me vient à l'esprit la quête de soi telle que narrée par JRR Tolkien dans sa trilogie du "Seigneur des Anneaux". Bien sûr, cette allégorie représente la recherche de vérité par les Hobbits. Jusqu'à un certain point, nous leur ressemblons. Sauf, que dans l'explication trinaire dont je vous parlais au début de ce blog, l'humain se dirige plus loin dans sa quête sans s'en douter parfois. C'est pourquoi beaucoup de gens dépossédés d'eux mêmes retrouvent plutôt le non-sens, du reste, une certaine forme expurgée de nihilisme.
Aussi, je tenais à vous rappeler le chemin raboteux, semé d'embuches, lire "dépendances" et autres types de souffrance ou mal être que tout chercheur ou chercheuse de sens s'apprête à parcourir. Je termine ce petit laïus en vous posant cette question: Dans votre quête personnelle, y a t'il place à l'autre, dans un souci d'altérité, ou encore à l'Autre, dans sa dimension sacrée ou pastorale Dieu, si vous préférez?
Je vous salue amis bloggueurs et à la prochaine!
mardi 17 juin 2008
LA RUE, C'EST MON ÉGLISE
À Québec, Saint Roch est un peu la planète éloignée du système solaire. Tiraillés entre le souvenir d'une époque où le quartier faisait figure de "vrai" centre-ville et l'espoir pour les élus de voir renaitre la prospérité en bas du cap, les problèmes sociaux sombrent de plus en plus dans l'oubli. Sans pour autant décroitre...
C'était dans ce contexte que j'agissais à titre de travailleur de rue auprès des toxicomanes et des prostitué(e)s, des personnes que la société a exclus des églises. Alors, l'église de pierre s'est transformée, au gré de mes rencontres avec ces gens de souffrance, en véritable Église de chair, la vraie; selon moi, celle que l'on retrouve dans la rue. Je vous explique quelques aspects de mon travail d'alors sans vouloir sombrer dans le mélodramatique.
Au contact de ces personnes, qui me surnommaient affectueusement "Le Jésus des putes" et auxquelles j'apportais mon soutien, je découvrais toute la grandeur et misère de la condition humaine. J'admets que je ne comprenais pas ce titre dont m'avaient affublé les prostituées, du moins au tout début. Je compris au fil du temps que c'était là leur façon d'exprimer leur amour envers moi.
Dans ma tâche, j'étais aidé et encouragé par le père Capucin Gilles Frigon, un émule de Saint-François d'Assise, avec la bénédiction et les encouragements du Supérieur de la Fraternité des Capucins, à Limoilou. Nous essayons d'apporter du réconfort à ces personnes dans la dignité. Un exemple de parcours, dans une démarche pastorale authentique, c'est l'écoute proactive avec quelques références occasionnelles aux Saintes Écritures. Mais attention!!! Je me gardais bien d'émettre des jugements de valeur ou moraux.
Aussi, je sentais que je pouvais atteindre ces gens d'une certaine façon, ok d'accord, pas toujours le plus facilement. Quand je recueillais des confidences telles que celles de Réjeanne, de Luc ou encore de "Tintin", je percevais le message de Matthieu envers les plus petits et les mal-aimés: "Ce que vous faites aux plus petits d'entre les miens, c'est à moi que vous le faites." J'aimerais vous glisser ceci, amis bloggueurs, en passsant. Je repense à l'exemple de Marie Madeleine, la pécheresse type que Jésus n'a jamais jugée car Il voyait toute la chaleur de l'amour et de sincérité des prostituées de son époque.
Je ne cache pas que j'ai observé beaucoup de souffrances, d'exclusions et expulsions de ces personnes humaines vers d'autres lieux. Pourtant, j'ai entendu chez elles plus de propos lucides et près de la dimension spirituelle de l'être humain que bien des croyants fréquentant ces églises de pierre dont je vous parlais au début. Si certains d'entre eux partent vers un monde meilleur, je crois, ceux-ci laissent pour moi le souvenir vivace d'une réalité apostolique de plus en plus vérifiable, celle d'une vraie Église vivante, dans la rue, au coeur de l'humanité.
Comme je vous en fais habituellement l'invitation, vous pouvez blogguer avec moi. J'apprécierai tout commentaire constructif et original sur le thème que je viens d'aborder!
C'était dans ce contexte que j'agissais à titre de travailleur de rue auprès des toxicomanes et des prostitué(e)s, des personnes que la société a exclus des églises. Alors, l'église de pierre s'est transformée, au gré de mes rencontres avec ces gens de souffrance, en véritable Église de chair, la vraie; selon moi, celle que l'on retrouve dans la rue. Je vous explique quelques aspects de mon travail d'alors sans vouloir sombrer dans le mélodramatique.
Au contact de ces personnes, qui me surnommaient affectueusement "Le Jésus des putes" et auxquelles j'apportais mon soutien, je découvrais toute la grandeur et misère de la condition humaine. J'admets que je ne comprenais pas ce titre dont m'avaient affublé les prostituées, du moins au tout début. Je compris au fil du temps que c'était là leur façon d'exprimer leur amour envers moi.
Dans ma tâche, j'étais aidé et encouragé par le père Capucin Gilles Frigon, un émule de Saint-François d'Assise, avec la bénédiction et les encouragements du Supérieur de la Fraternité des Capucins, à Limoilou. Nous essayons d'apporter du réconfort à ces personnes dans la dignité. Un exemple de parcours, dans une démarche pastorale authentique, c'est l'écoute proactive avec quelques références occasionnelles aux Saintes Écritures. Mais attention!!! Je me gardais bien d'émettre des jugements de valeur ou moraux.
Aussi, je sentais que je pouvais atteindre ces gens d'une certaine façon, ok d'accord, pas toujours le plus facilement. Quand je recueillais des confidences telles que celles de Réjeanne, de Luc ou encore de "Tintin", je percevais le message de Matthieu envers les plus petits et les mal-aimés: "Ce que vous faites aux plus petits d'entre les miens, c'est à moi que vous le faites." J'aimerais vous glisser ceci, amis bloggueurs, en passsant. Je repense à l'exemple de Marie Madeleine, la pécheresse type que Jésus n'a jamais jugée car Il voyait toute la chaleur de l'amour et de sincérité des prostituées de son époque.
Je ne cache pas que j'ai observé beaucoup de souffrances, d'exclusions et expulsions de ces personnes humaines vers d'autres lieux. Pourtant, j'ai entendu chez elles plus de propos lucides et près de la dimension spirituelle de l'être humain que bien des croyants fréquentant ces églises de pierre dont je vous parlais au début. Si certains d'entre eux partent vers un monde meilleur, je crois, ceux-ci laissent pour moi le souvenir vivace d'une réalité apostolique de plus en plus vérifiable, celle d'une vraie Église vivante, dans la rue, au coeur de l'humanité.
Comme je vous en fais habituellement l'invitation, vous pouvez blogguer avec moi. J'apprécierai tout commentaire constructif et original sur le thème que je viens d'aborder!
dimanche 15 juin 2008
CHEVALIERS DE COLOMB
Je trouvais important de parler de mon implication dans cet Ordre puisque j'ai déjà traité de mes actions communautaires et caritatives. Pour moi, l'Ordre des Chevaliers de Colomb, fondé en 1882, par l'abbé Michael J Mc Givney, à New Haven, dans le Connecticut. Ainsi, je ne m'attarderai pas à dépeindre l'historique du mouvement. En résumé, le fondateur caressait un rêve d'un ordre dont les œuvres de charité et inspiré de celles existantes au siècle des Lumières, en Europe. 126 ans plus tard, les Chevaliers de Colomb, à travers les comités Jeunesse (lapin Jako) entre autre, demeurent actifs dans les paroisses, dans les milliers de conseils disséminés en Amérique du nord et à travers le monde.
En ce qui me concerne plus spécifiquement, j'ai rejoint cet ordre catholique laïque en septembre 2005, poussé par mon désir de poursuivre des activités de pastorale sociale comme je le faisais déjà de toutes façons. Vous constaterez, chers bloggueurs, qu'il ne s'agit ni d'une communauté religieuse, encore moins d'une secte. Ce que je souhaite vous amener à prendre en considération, c'est ma constante persévérance dans mon action à soulager les plus démunis de la société. En ce sens, l'Ordre des Chevaliers de Colomb correspondait à mes attentes. Comme vous vous en doutez sans doute je n'ai pas tardé à m'impliquer dans le mouvement. Déjà au début de janvier 2006, je m'engageais avec toute mon intensité en tant que secrétaire-archiviste. C'est une fonction que je crois avoir cumulée honorablement car je participais à pratiquement toutes les assemblées exécutives et générales du Conseil 9735 de Chicoutimi secteur nord, celui auquel j'appartiens toujours.
Depuis 2008, c'est à titre de chancelier que j'œuvre, où je me sens davantage à mon aise et pour cause... En effet, j'ai la responsabilité de la réflexion pastorale...sociale, comme vous pouvez le concevoir. Je rédige des pensums et autres petits textes construits autour des 4 principes de l'Ordre; Charité, Unité, Fraternité et Patriotisme. Je tire celles-là de textes des Évangiles; péricopes ou paraboles.
Dans l'ensemble, les bloggueurs peuvent discuter des degrés d'intervention des Chevaliers de Colomb. En fait, n'avez vous pas déjà entendu parler de la Garde paroissiale, des lapins Jako ou encore les dons en argent donnés à divers organismes communautaires? Je vous convie ainsi à me soumettre vos réflexions au sujet de cet Ordre en toute solidarité. Je vous en remercie tous à l'avance...
samedi 14 juin 2008
ORGANISMES DE BIENFAISANCE
L'un des aspects pivots de la solidarité sociale, c'est la mise sur pied d'un organisme caritatif par des citoyens et citoyennes de différentes localités du Québec afin de combler un ou plusieurs besoins. Référence Espoir, aujourd'hui disparu, comptait parmi ces organismes. Par consensus et guidé indubitablement par un haut niveau de conscience communautaire, j'ai fondé cette ressource, avec l'aide d'un associé et ami de longue date, monsieur Yannick Nepton. Référence-Espoir venait donc en aide aux femmes et aux hommes de notre communauté aux prises avec certaines problématiques.
Moi-même et mes collaborateurs étions à même de constater au cours de notre vie, dans nos familles, parmi notre cercle d'amis et camarades de travail que certaines personnes présentent davantage que d'autres, des fragilités face à certaines épreuves de l'existence et étapes de crise. L'isolement, la détresse, le découragement et la marginalisation sont omniprésents dans notre société et souvent liées aux conditions socioéconomiques précaires vécues localement par ces personnes. Ville Saguenay ne faisait pas exception à la règle, d'où l'importance de saisir que les besoins n'iront pas en s'amenuisant au cours des prochaines années.
Afin de vous situer l'organisme de bienfaisance Référence Espoir dans le temps, celui-ci avait été fondé le 7 décembre 2004 par des gens responsables de Ville de Saguenay avec l'appui d'un travailleur social, d'un intervenant de milieu et avec le soutien de plusieurs bénévoles. Notre mission était d'aider ainsi nos concitoyens à stimuler entre eux les pratiques d'entraide et à offrir des services adaptés à une clientèle marginalisée et vivant des problématiques parfois multiples et particulières, à travers une intervention pro-active. Nous devions nous assurer d'accompagner adéquatement l'usager dans sa démarche de prise en charge, de même que travailler en partenariat avec d'autres organismes compétents quant aux besoins du client.
Au fil des années, nous avions bel et bien constaté le besoin croissant de la population via un tel organisme. Cependant, la fermeture de Référence Espoir était essentiellement due à un manque flagrant de financement ou commandites, certes pas de bonne volonté. C'était donc à regret que nous mettions finalement la clé à la porte de celui-ci. Toutefois, il est à noter que l'organisme est venu en aide à 345 personnes, donc ce n' est pas le besoin qui manquait. Pour vous les bloggueurs, vous pourrez visionner un reportage avec moi-même et monsieur Guylain Harvey, le président du Conseil d'administration. Ce reportage effectué par monsieur Danny Desbiens, était diffusé à TVDL, à Ville de La Baie. En outre, vous verrez une photo souvenir des membres de l'organisme caritatif.
Enfin, si cela vous interpelle, vous pouvez échanger avec moi sur ce thème. Je vous remercie tous, amis bloggueurs!
jeudi 12 juin 2008
LE TRAFIQUANT D'ESPOIR
D'emblée, je peux exprimer par ce titre la quasi totalité de mon vécu. Je fais allusion, dans ces lignes, à ma quête de sens, à travers des souffrances nombreuses, séquelles de mon enfance et adolescence tourmentées. Je ne m'étendrai pas sur celles-ci, ce n'est pas le propos de ce blog. Je pourrais dire sans prétention que les pages de ma vie se feuillètent au gré des expériences et je crois que les bloggueurs découvriront mon caractère humaniste dont j'ai déjà fait mention.
Ce livre "Le Trafiquant d'Espoir" résume adéquatement les passages authentiques de mon existence, sans fausse pudeur. Dans un geste de solidarité comme je souhaite le voir réalisé dans la société, Mgr André Rivest, évêque du diocèse de Chicoutimi, a généreusement rédigé la préface de mon livre. Ce qui m'a ému tout particulièrement car je connaissais celui-ci et son implication exemplaire dans la communauté. Comme vous vous en doutez, la spiritualité tient une place prépondérante dans ma vie bien que je me garde surtout d'imposer mes vues aux personnes. L'un de mes amis dirait que je ne fais certainement pas de prosélytisme mais que j'acceuille et accompagne les personnes mal aimées, tel un trafiquant d'Espoir.
Il est ainsi possible d'en connaître davantage sur ma personne via ce titre "Le Trafiquant d'Espoir", paru aux Éditions Melonic, en visitant le site web suivant: www.editionsmelonic.com au coût de 20,00$ plus frais de poste et manutention.
Enfin, dans la mouvance moderne des courants de valeurs, les personnes désireuses de trouver quelques réponses à leurs questionnements et interpellations y liront diverses expériences authentifiables. Ces dernières apportent la réflexion que je me suis toujours efforcé d'amener chez les personnes à la recherche d'une lumière à l'extrémité du tunnel. Je profite donc de cette dernière ligne pour remercier tous les bloggueurs de me lire.
MISSION HUMANITAIRE
Je souhaite vous faire part d'une expérience humaine incomparable et qui ne se reproduit que peu de fois dans une vie, c'est mon parcours humanitaire en république du Cameroun, plus précisément sa capitale, Yaoundé, en novembre 2006. J'avoue que je rêvais étant jeune d'une telle action dans un pays lointain.
J'ai été choisi parmi un grand nombre de candidats et je ne pensais pas vraiment à mes chances d'être choisi. Je le fus, par Équiterre, un groupement d'aide internationale reconnu, par l'entremise du Mouvement Citoyen, sous la direction de monsieur Luc Abomo. La mission spécifique de cet organisme d'entraide c'est le soutien aux hommes et femmes de ce pays africain, dans un souci d'égalité. Les valeurs de partage, de solidarité et d'éducation y sont présentes; les niveaux d'intervention se font en santé, en éducation et en pastorale sociale, secteur dans lequel j'ai oeuvré pendant mon séjour là bas.
La démarche que j'ai appuyée c'est par un travail de soutien à travers les témoignages des gens des quartiers; dans les écoles, les hôpitaux et autres institutions où le Mouvement Citoyen me dépêchait. Ce qui m'a frappé surtout au gré de mes rencontres, c'est la solidarité et l'esprit de corps de ces gens dignes et leur façon de résoudre les problèmes quotidiens. Il faut dire que l'on parle de survie dans ce contexte, contrairement à nos habitudes de surconsommation de Nords-Américains. Personne ne semble se marcher sur les pieds, et pourtant, la misère y est omniprésente. J'ai vu des enfants auxquels je m'adressais, me sourire malgré leurs souffrances. La malnutrition et le manque de tout de ces braves personnes interpelle le véritable humaniste que je suis. Ainsi, plusieurs me faisaient part de leurs préoccupations sans jamais se plaindre. Si j'en garde un souvenir émouvant malgré sa brièveté, c'est que je ne peux m'empêcher de vous livrer ce petit témoignage sous forme de blog.
Ah oui, j'allais oublier! Au fil des conversations avec monsieur Abomo, j'ai découvert un homme exceptionnel, son équipe également. D'ailleurs, je fus touché par le geste qu'il a posé. Il m'a félicité de mes interventions, en outre, j'ai reçu le titre officiel de Conseiller aux affaires humanitaires entre le Cameroun et le Canada, et ce, depuis le 21 novembre 2006. Cette mission m'a inspiré à rédiger un livre publié par les Éditions Espoir enr. "Ma Mission citoyenne au Cameroun" et que tout bloggueur intéressé peut se procurer en visitant le site web suivant:http://www.leseditionsespoir.com/ Cette maison d'édition se fera un grand plaisir de vous en faire parvenir une copie au coût de 23,00$ plus frais de poste et de manutention.
Enfin, j'espère que ces quelques lignes vous auront incité à en connaître davantage sur le continent africain et que vous aurez eu l'impression de me suivre dans ce bref itinéraire!
J'ai été choisi parmi un grand nombre de candidats et je ne pensais pas vraiment à mes chances d'être choisi. Je le fus, par Équiterre, un groupement d'aide internationale reconnu, par l'entremise du Mouvement Citoyen, sous la direction de monsieur Luc Abomo. La mission spécifique de cet organisme d'entraide c'est le soutien aux hommes et femmes de ce pays africain, dans un souci d'égalité. Les valeurs de partage, de solidarité et d'éducation y sont présentes; les niveaux d'intervention se font en santé, en éducation et en pastorale sociale, secteur dans lequel j'ai oeuvré pendant mon séjour là bas.
La démarche que j'ai appuyée c'est par un travail de soutien à travers les témoignages des gens des quartiers; dans les écoles, les hôpitaux et autres institutions où le Mouvement Citoyen me dépêchait. Ce qui m'a frappé surtout au gré de mes rencontres, c'est la solidarité et l'esprit de corps de ces gens dignes et leur façon de résoudre les problèmes quotidiens. Il faut dire que l'on parle de survie dans ce contexte, contrairement à nos habitudes de surconsommation de Nords-Américains. Personne ne semble se marcher sur les pieds, et pourtant, la misère y est omniprésente. J'ai vu des enfants auxquels je m'adressais, me sourire malgré leurs souffrances. La malnutrition et le manque de tout de ces braves personnes interpelle le véritable humaniste que je suis. Ainsi, plusieurs me faisaient part de leurs préoccupations sans jamais se plaindre. Si j'en garde un souvenir émouvant malgré sa brièveté, c'est que je ne peux m'empêcher de vous livrer ce petit témoignage sous forme de blog.
Ah oui, j'allais oublier! Au fil des conversations avec monsieur Abomo, j'ai découvert un homme exceptionnel, son équipe également. D'ailleurs, je fus touché par le geste qu'il a posé. Il m'a félicité de mes interventions, en outre, j'ai reçu le titre officiel de Conseiller aux affaires humanitaires entre le Cameroun et le Canada, et ce, depuis le 21 novembre 2006. Cette mission m'a inspiré à rédiger un livre publié par les Éditions Espoir enr. "Ma Mission citoyenne au Cameroun" et que tout bloggueur intéressé peut se procurer en visitant le site web suivant:http://www.leseditionsespoir.com/ Cette maison d'édition se fera un grand plaisir de vous en faire parvenir une copie au coût de 23,00$ plus frais de poste et de manutention.
Enfin, j'espère que ces quelques lignes vous auront incité à en connaître davantage sur le continent africain et que vous aurez eu l'impression de me suivre dans ce bref itinéraire!
mercredi 11 juin 2008
CHEMINEMENT PERSONNEL
Je souhaite proposer un cheminement d'un individu authentique davantage qu'un curriculum d'une personne instruite. Mon parcours de vie fut tumultueux à l'adolescence, j'étais trafiquant de drogues. Les bloggueurs comprendront, je l'espère, toutes les situations menant à cette vie désoeuvrée. Généralement, l'adolescent qui s'adonne à ce commerce illicite provient d'une famille démunie, aux valeurs éclatées. Dans ces conditions, le jeune subit une crise identitaire où l'estime de soi est bafouée, à travers le dénigrement ou toute forme de harcèlement psychologique de ses proches, de même que les valeurs éducatives prennent un sérieux coup. Je fus l'un de ces jeunes désoeuvrés dont les séquelles de cette éducation ont persisté pendant une certaine période de ma vie. Désormais j'en suis un d'une autre nature...d'espoir. Bien sûr, après une réorientation tant individuelle que professionnelle, les bloggueurs seront à même de remarquer mes centres d'intérêts; formation en travail social, toxicomanie, enfin pastorale sociale et théologie.
J'admets humblement que je ne fus pas entouré d'un jardin de roses, au contraire, ma vie sembla jusqu'au début de l'âge adulte jonchée de ronces. On pourrait croire que cela me fit baisser les bras. Pas du tout, je suis parvenu à puiser au fond de moi, les ressources spirituelles et humaines qui firent de moi l'homme que je suis devenu, animé d'une foi inextinguible et d'une détermination du même registre. J'avoue que c'est mon insécurité ajoutée à la somme de mes peurs qui m'ont infusé davantage l'énergie nécessaire de poursuivre mon destin, si on veut, aussi cela, transparaît à travers mes choix sociaux et professionnels en démontrant de la persévérance dans le leadership. Je ne m'en cache pas, j'aime diriger, dans un esprit constructif de consolidation communautaire certainement, avec conviction et enthousiasme, sans demi-mesures. Avec la perspective d'ex toxicomane, mon degré d'intervention s'est réalisé tant dans mes approches sociales que personnelles.
Je me suis aperçu assez tôt que mon expérience allait servir à une cause noble, d'aider les gens aux prises avec des problèmes de toxicomanie et d'autres dépendances. Ce que j'ai vécu comme travailleur de rue, à Québec, dans le quartier St Roch, fut pour moi inestimable. Je considère également fort valable mes diverses actions bénévoles dont l'une fort mémorable, une mission citoyenne au Cameroun et dont je reparlerai dans un autre item.
J'admets humblement que je ne fus pas entouré d'un jardin de roses, au contraire, ma vie sembla jusqu'au début de l'âge adulte jonchée de ronces. On pourrait croire que cela me fit baisser les bras. Pas du tout, je suis parvenu à puiser au fond de moi, les ressources spirituelles et humaines qui firent de moi l'homme que je suis devenu, animé d'une foi inextinguible et d'une détermination du même registre. J'avoue que c'est mon insécurité ajoutée à la somme de mes peurs qui m'ont infusé davantage l'énergie nécessaire de poursuivre mon destin, si on veut, aussi cela, transparaît à travers mes choix sociaux et professionnels en démontrant de la persévérance dans le leadership. Je ne m'en cache pas, j'aime diriger, dans un esprit constructif de consolidation communautaire certainement, avec conviction et enthousiasme, sans demi-mesures. Avec la perspective d'ex toxicomane, mon degré d'intervention s'est réalisé tant dans mes approches sociales que personnelles.
Je me suis aperçu assez tôt que mon expérience allait servir à une cause noble, d'aider les gens aux prises avec des problèmes de toxicomanie et d'autres dépendances. Ce que j'ai vécu comme travailleur de rue, à Québec, dans le quartier St Roch, fut pour moi inestimable. Je considère également fort valable mes diverses actions bénévoles dont l'une fort mémorable, une mission citoyenne au Cameroun et dont je reparlerai dans un autre item.
PRÉSENTATION
Vous vous trouvez sur le site d'un humaniste qui désire redonner espoir aux gens qui souffrent encore. Je me suis toujours efforcé d'agir en ce sens grâce à mon implication dans divers organismes caritatifs. Aussi, je me suis retrouvé à travers les plus petits et j'ai cherché à intégrer les grands courants axiologiques dans une société souvent déshumanisée. J'ai souhaité guider bien humblement les personnes dans un cheminement lumineux de quête de sens et d'altérité. De par mon intervention en pastorale sociale, je m'efforce de diriger les individus vers la conquête de leur dignité humaine. À travers ce site, les bloggueurs découvriront les diverses valeurs et thématiques qui leur tiennent à coeur, sans moralisme. Ainsi, je vous invite cordialement à me lire et échanger avec moi des idées constructives. Je vous en remercie tous et bon parcours via les blogs.
BRÈVE PRÉSENTATION
Vous vous trouvez sur le site d'un humaniste qui s'est donné pour mission de redonner espoir aux gens. J'exprime ce choix à travers mon travail d'intervenant en pastorale sociale. Comme pour tout ce que j'entreprends, je mène les dossiers jusqu'à leur réalisation. Tous ceux et celles qui consulteront ce blogue découvriront un être au carrefour des courants axiologiques contemporains; et tente d'amener les personnes en quête de sens et d'altérité vers ce cheminement lumineux. Je souhaite aussi que les bloggeurs y retrouvent la source d'espérance recherchée. Merci de me lire et de communiquer avec moi.
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