Cette fois-ci, je vous entretiens d'un sujet encore considéré tabou de nos jours: la mort. Comme le titre sur mon blog l'indique, il existe des représentations symboliques de celles-ci. Je vous donne à titre d'exemple, les funérailles d'une personne proche, un parent, ami ou une connaissance. Au Québec, sociologiquement, la mort comporte traditionnellement des niveaux sacralisés, rituels plus précisément. Quels sont-ils? Généralement, on les connait assez bien; l'autopsie, la prise en charge par la maison funéraire; l'embaumeur/thanatologue que l'on appelait jadis croque-mort, l'exposition du/de la défunte, le service funéraire et la mise en terre/crémation, de nos jours.
Je tenais à préciser que les Québécois craignent encore la mort; de fait, il n'y a pas si longtemps encore, on considérait celle-ci comme la Grande Faucheuse et l'on en parlait à peine, encore moins lorsque le/la défunt(e) était un supplicié, un condamné à mort ou pire un "suicidé". Le code des rites funéraires a changé au Québec; les entreprises familiales ont été remplacées par des consortiums américains. Cela a produit pour effet un type de funérailles "à la carte" ou les services; embaumement, service religieux/agnostique/multiconfessionnel sont compris. Pour certains, c'est accomodant mais pour des individus à la spiritualité vive, toutes croyances confondues, l'aspect marketing dérange. Et pour cause, on en perd la dimension sacrée, tout au moins pastorale. Mais il existe un avantage à mieux accompagner les vivants; parenté et proches.
Je désire établir un petit parallèle entre la réalité québécoise et ce que j'ai vécu au Cameroun, au cours de ma mission humanitaire. Cette expérience m'avait fait davantage réfléchir sur la précarité de la vie et de l'importance du sacré dans ma vie. Je vous confie que je n'avais jamais vu autant de sérénité dans l'entourage du défunt. Imaginez, un service funéraire, à Yaoundé, où l'on célèbre avec dignité les mérites et faits vécus du disparu. Ensuite, les Camerounais célèbrent le rite funéraire en prenant du vin et de la boisson, non pas par fatalité ou alégresse. C'était comme s'ils avaient toujours accepté la mort comme succédant à la vie; comme si l'Éternité ou Dieu, dans sa miséricorde, acceuillait le défunt à bras ouverts. Je pense que l'on peut s'inspirer de la culture africaine, dans une certaine mesure, pour ce qui est de l'acceptation sereine de la Mort. Ses représentations n'en seront que plus globales. Vous pouvez m'envoyer vos commentaires, c`'est avec plaisir que je vous répondrai, amis bloggueurs! À bientôt!
mardi 1 juillet 2008
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