samedi 27 septembre 2008

SALON DU LIVRE 2008, TRÈS ÉMOUVANT!!!

Je reviens du Salon du livre du Saguenay Lac St-Jean, la 44ième édition, et je tiens à vous faire partager ma première expérience à titre d'auteur signant des dédicaces au stand 59; les auteurs du Saguenay Lac St Jean. L'an passé mon premier livre "Le Trafiquant d'espoir" était éligible, mais pour des raisons familiales et de santé, je ne pouvais pas être présent.

Cette année, je dois dire que j'avais très hâte si l'on allait me citer au cours de la rétrospective. Pour un jeune auteur, se faire citer sur le devant de la scène par le célèbre psychologue écrivain Monsieur Guy Corneau, c'est très émouvant. Surtout que l'on donne un synopsis de l'oeuvre de l'auteur, ce qui ne se fait apparemment pas dans les autres salons du livre au Québec. J'ai apprécié la photo de groupe car j'ai senti un niveau éthique remarquable au niveau de l'organisation. J'allais oublier de préciser que mon 3ième livre, superbement relié en passant, "Ma Mission citoyenne au Cameroun" a été dédicacé par l'auteur Guy Corneau (Le Meilleur de soi" et "Père manquant, fils, manqué"; 2 de ses oeuvres marquantes) "Continue de considérer les humains avec les yeux du coeur." Cela m'a beaucoup touché considérant mes valeurs religieuses et pastorales.

J'ai également apprécié le fait qu'une personne handicapée de surcroît, comme Mme Diane Villeneuve ait reçu son livre relié "Les Sept couleurs du courage" en même temps que les autres auteurs et a eu droit à sa photo. Ce fut un beau geste éthique de l'organisation! Il y a eu d'autres moments forts, comme ce couple âgé qui lègue leur oeuvre à leurs petits enfants. Bien sûr comme un Salon littéraire comme celui-ci est un lieu de contacts, je me suis plu à jaser avec quelques auteurs de pastorale, d'éthique et même, de littérature fantastique; un auteur de Québec, Monsieur Denis Bergeron qui m'a promis une petite visite lors de ma séance de dédicaces de ce soir, le samedi, 27 septembre, de 20:00 à 21:30. J'ai hâte à cette occasion car j'aime le public et que je serai heureux de partager avec lui mon expérience africaine(2006)

En ce sens, je reviens ici aux valeurs pastorales et éthiques que je vous ai déjà confiées. Combien de fois je vous ai parlé de dignité humaine, de loyauté, d'intégrité et de courage. Justement, à ce Salon du livre, j'ai pu être témoin de ces manifestations des vertus telles que je me suis toujours efforcé de mettre en pratique. Je pense au courageux retour de M. Russel Bouchard, au comportement éthique remarquable de l'organisation du Salon et dont je vous ai parlé dans ce blog ci. Je peux ajouter la sincérité du docteur en Éthique, M. Jean-Pierre Béland. J'allais oublier la conversation dans le respect mutuel avec le théologien anthropologue réputé M. Jean-Paul Simard ainsi qu'avec quelques prêtres et autres visiteurs. C'est la satisfaction de vibrer à l'unisson avec toutes ces personnes de foi qui m'a fait goûter tout à fait l'atmosphère de ce Salon du livre saguenéen.

Sur ce, j'espère que ce petit blog vous aura permis de me découvrir un peu plus comme auteur humaniste. Au plaisir d'échanger avec vous!

dimanche 14 septembre 2008

L'UNITÉ!!!

C'est bien un cri de ralliement mais également l'expression de l'une de mes préoccupations majeures ces temps-ci. Vous connaissez sans doute mon implication dans des oeuvres caritatives, si vous avez lu mes blogs précédents. Eh bien, pour moi, elle représente le ciment qui consolide les valeurs axiologiques de la société. Je vous rebâche peut-être les oreilles? Je ne le crois pas car l'unité se fonde sur la solidarité sociale. "Il faut ramer dans la même direction" dirait un abbé de mes amis.

C'est en effet une force puissance où l'on voit, selon moi, les maillons d'une chaîne tenir fermement lorque l'on tire ou pousse dans le même sens. Encore faut t-il s'entendre sur les termes en vue de concrétiser physiquement, sur le plan matériel une idée ou projet. Vous voyez où je veux en venir? De fait, comme pour moi la foi est indivisible, donc unitaire, il n'existe pas d'ambiguité quant à moi. Rappelons qu'il y a le mot "un"=unique, donc, indivisible. Or, avec Dieu, tel que concevable, nous ne nous éloignerons pas de ce principe. Il est vrai que les sociétés sont multiples, voire multiformes et cela me va. Les façons de l'exprimer changent mais le message "d'indivisibilité" de non séparation demeure, pour le Chrétien engagé que je suis.

L'unité permet ainsi la diversité mais pas le chaos; il existe des gens pour contredire, défaire ou dé-construire ce qui a été bâti souvent au prix d'efforts gigantesques et parfois surhumains. Dans l'application à aujourd'hui, dans mon environnement immédiat, je peux vous certifier que des personnes se voulant bien intentionnées s'éloignent de cette unité en proposant des options à caractère autopromotionnels; je veux dire, qui servent les intérêts propres de personnes qui se servent d'un organisme, ordre bénévole ou professionnel pour justifier leurs propres visées via la famille. Il existe une réalité encore présente dans la mentalité québécoise c'est le népotisme et plusieurs personnes dont je tairai le nom ne s'en privent pas. Par exemple, sous le couvert d'un acte charitable, ils rament dans le sens contraire du groupe bénévole et caritatif en favorisant un parent propriétaire d'une petite entreprise, entre autre, une imprimerie.

J'en viens à mon principe essentiel d'unité, indissociable du sens de la justice, une vertu que j'essaie de mettre en pratique quotidiennement. Je pense d'ailleurs être équitable lorsque je vous partage mes opinions fondées sur mon vécu. Ce que j'apprécie de l'unité, c'est qu'elle s'inscrit dans la mouvance axiologique, bien sûr (je l'ai déjà dit!) mais encore, c'est peut être la représentation de la responsabilisation citoyenne la plus proche des vertus chrétiennes que je connaisse.

Sur ce, je vous remercie de m'avoir lu, amis bloggueurs. Passez une belle journée!



vendredi 12 septembre 2008

DE LA PAROLE À L'ACTION!!!

Je vous reviens après une brève absence, amis bloggueurs, je continue ainsi dans la même veine solidaire et pastorale que vous me connaissez. J'accorde certainement de l'importance à la parole, encore davantage à la Parole. Après tout le Verbe s'est fait Chair; l'incarnation du Fils de Dieu fait homme s'est réalisée. Du reste, sa Parole demeure actuelle.

Ce qui m'amène à ce propos, c'est l'importance pour chaque personne engagée dans l'existence, comme Notre Seigneur l'était du reste, dans quelque domaine que ce soit, de concrétiser, d'appliquer ce qu'il ou elle avance. Autrement, la personne résonne comme un cor vide, ses paroles ne sont que du vent. Or l'action ou les actions, agissements ou oeuvres; quelque soit le nom que vous donnerez à vos gestes doivent, en premier lieu, suivre la "volition": ce type de volonté persévérante, mot que nous avons emprunté de l'anglais. Une foit réalisée, l'action, que je souhaite bienveillante et altruiste apporte une grande satisfaction non seulement en raison de sa concrétisation mais de son authenticité. Combien de gens passent pour "phoney" lorsqu'ils promettent beaucoup et davantage et que rien ne se réalise matériellement. À ce moment, l'on parle de promesses "en l'air", rien ne se fait sinon se verbalise!

Je tenais à porter votre attention sur le fait qu'en tant qu'humains, nous apprécions voir se réaliser des projets dans le plan matériel, physique particulièrement lorsque cela touche un plus grand nombre d'individus. Prenons par exemple, tout simplement la réalisation d'un projet de jardin communautaire, collecte de biens usagés recyclabes ou tout autre projet en ce sens. Je ne parle pas d'utopies ou de mythes urbains, simplement d'un effort de citoyens responsables. Je pense tout à fait à propos la réplique d'un personnage fictionnel et que j'ai saisi en regardant un film d'animation (Chihiro, de Miyazaki, 2006) il y a quelque temps: "Commence d'abord par terminer ce que tu entreprends!" En effet, il existe aussi de ces personnes qui ne parachèvent pas ce qu'il promettent de faire.

Enfin, l'action, bien canalisée bien sûr, enraye grandement les effets néfastes du passivisme ou de l'ennui. Elle permet certes de trouver un sens à l'existence dans la mesure où celle-ci ne mène pas au surmenage. Ce que l'on garantit de faire ou d'exécuter mérite de l'attention; que ce soit bien fait, avec amour, jamais à moitié. Ici, c'est vraisemblablement mon côté perfectionniste qui parle mais je crois en la sincérité du geste posé réfléchi et encore davantage en celui qui touche le coeur des humains à travers les actions du quotidien. Bonne lecture et merci à vous tous!

lundi 1 septembre 2008

L'ÉGOCENTRISME SOCIÉTAIRE

Cette fois-ci, je reviens avec une problématique sociale qui me touche beaucoup en contemporanéité, c'est le type d'égocentrisme laxiste de notre société malade à plusieurs égards. Amis bloggueurs, mon opinion ou plutôt ma vision de pastorale sociale vous semblera bien sévère. Je n'ai pas l'intention d'émettre davantage de jugements mais je déplore ce conformisme tranquille qui réfrène les Québécois de se tourner vers les autres, par les fait même, les plus démunis.

Bien sûr, il n'est pas nécessaire de vivre le dénuement au quotidien pour expérimenter les voies du partage, de la compassion et de la fraternité mais, et c'est peut-être en raison de mes implications communautaires et surtout ma mission citoyenne au Cameroun qui m'ont sensibilisé à l'ensemble du problème. Par exemple, au niveau de la sécurité du revenu, appelée autrefois le "bien-être social", il existe un genre d'arrivisme bureaucratique qui laisse en plan les premiers intéressés; les êtres humains. J'ai toujours pensé qu'il fallait un dégraissage des rouages étatiques.

D'ailleurs, je lance ce message que l'on se soucie des dossiers cas par cas car nous n'avons pas affaires à des numéros mais les agissements de certains fonctionnaires nous font tendre à croire le contraire. S'il est vrai que je vous ai déjà mentionné que les Québécois se plaignaient le ventre plein, je n'en soutient pas moins l'espoir, comme Chrétien engagé, de voir se concrétiser une solution de ce genre; un système de bonification indexable versée dans des projets gouvernementaux et communautaires où les prestataires de la sécurité du revenu, même ceux ayant acquis des diplômes universitaires ou formations techniques avancées pourraient bénéficier. En outre, je redistribuerais davantage, par exemple, les immenses profits de sociétés étatiques comme la Loto Québec ou la SAQ dans d'autres projets à caractère préventif. En passant, demandez aux personnes vivant des problématiques s'ils se réjouissent des campagnes publicitaires de ces dites sociétés! Vous seriez surpris des réponses. Pour ma part, j'ai vu trop de gens recourir au moyen de détresse ultime , celui de mettre fin à leurs jours.

Bien que j'applaudisse certaines initiatives de lignes d'aide téléphoniques mises à la disposition des citoyens, je n'en suis pas moins attristé par ce laxisme généralisé. En guise de conclusion, s'il y en a vraiment une, c'est de vous exhorter, comme le faisait si bien Saint Paul, à un examen autocritique des valeurs axiologiques personnelles. Il faut éduquer les gens à une conscientisation globale et pastorale; j'y reviens souvent et vous reverrez certainement ce genre de propos dans mes prochains blogs. Comme à l'habitude, je vous invite pastoralement à en discuter avec moi. Merci à tous de me lire!


pascalune_@hotmail.com