mardi 9 juin 2009

CROIRE,ESPÉRER,ET AIMER

Amis blogueurs, me revoici après quelques mois d'absence avec un sujet à caractère pastoral. Je désire vous entretenir des 3 vertus théologales qui m'ont interpellé au cours de mon existence. Ces vertus s'inscrivent sur mon sentier du pèlerin en quête de lumière. Il faut croire au delà de la foi, espérer au delà de l'espérance comme le dit si bien St Paul dans sa lettre aux Romains. Je vous renvoie au concept d'intériorité dont j'ai déjà fait mention lors de mes blogs précédents.

Or parler de la foi dans l'approche christologique, signifie que la démarche touche la totalité de l'être. Plus concrètement, j'ai du combattre l'adversité de telle façon, et je le fais encore à présent. Le quotidien se compose de souffrances mais également de portions de bonheur, croire...au devenir personnel dans la croissance en Christ. L'évolution de mon âme la réclame et c'est justement celle qui conduit à l'étape suivante, l'espérance, celle qui alimente la vertu précédente, elle est le pivot ou moteur de la première et s'articule également autour de la troisième, l'amour, se traduisant dans la compassion pour les plus petits et les mal aimés.


Dans une relecture contemporaine, les évangiles synoptiques demeurent d'actualité, notamment, je vous renvoie ici à Matthieu 25:24-31, qui souligne la dimension de Christ, Dieu et homme envers toute l'humanité et particulièrement les oubliés. Ce n'est pas tout, la dimension spirituelle en relecture nous donne toute la force de l'amour; l'agapê, au coeur du discours de Paul; les lettres de celui-ci aux Romains, aux Hébreux et aux Colossiens sont très édifiants sous ce rapport. L'amour tel que défini dans les grands écrits, surtout néotestamentaires, font certes écho à ceux des Grands prophètes tels Isaie, Abraham dans cette quête de ce que nous recherchons tous, l'amour ultime de par le don gratuit de Dieu. Voilà ainsi que je le mentionnais; cette vertu du don de soi s'articule autour des 2 précédentes. Bien sûr, des exemples ou modèles sociétaires contemporains viendront à l'esprit de tous les chercheurs de Vérité, pour que la Parole fasse sens; à savoir des mère Térésa, abbé Pierre et, plus près de nous, des Cardinal Léger, Gilles Kègle et autres montrent la voie...de la vie éternelle, à l'exemple du Nazaréen, il y a 2000 ans.

Gardons à l'esprit que nous n'avons pas fini de réactualiser les grands textes fondateurs, à la lumière de la foi et de l'expérience au sein de l'Église de chair. À ce propos, je tenais à préciser le rôle pastoral aussi bien que théologique d'une Église renouvelée, plus vivante, au delà des dogmes mais demeurant au coeur des Évangiles. Ne nous le cachons pas, il a fallu relire toutes ces couches de textes en exégèse afin de les dépoussiérer. C'est l'une des raisons, depuis les grands conciles de Chalcédoine et de Constantinople qui firent en sorte que l'Église traditionnelle a du se redéfinir, non sans mal. Pour que celle ci vive au coeur de l'humanité tel que notre Sauveur nous en a tracé la voie, il ne faut pas hésiter à revenir aux textes fondateurs, sans prosélytisme et en essayant toutefois d'éviter les écueils des fondamentalismes, docétisme ou monophysisme post modernes. Je pense ici aux nouvelles gnoses du Nouvel âge et groupes plus conservateurs. Ceci dit, je vous invite à garder un esprit critique et essayer de briser le fameux cercle herméneutique, à savoir une compréhension trop littérale des Évangiles. Ceci dit, sachons acceuillir ces autres avec l'amour agapê dont je vous ai entretenu dans ce présent texte.

Merci de me lire; vous êtes bienvenus de m'envoyer vos commentaires sur ce blog ou l'un des précédents thèmes de discussion. Â bientôt, amis blogueurs et que Dieu vous garde!

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