Vous souvenez vous, amis bloggueurs, de ce que je vous ai entretenu du pharisaïsme, cette attitude déplorable d'hypocrisie, surtout de ces gens qui s'approprient de la vérité et se donnent bonne conscience. C'est cette manière d'agir que St Paul apôtre dénonçait avec véhémence et le point de vue paulinien se défend encore de nos jours et peut être plus que jamais. L'exemple que je vais présenter devrait davantage faire la lumière sur des injustices dont sont fréquemment victimes les gens possédant un franc parler que ne désavouait pas l'apôtre.
Considérons un jeune homme qui se sente appelé vers les voies du Seigneur; du sacerdoce, à travers le laïcat engagé, la prêtrise ou le diaconat, par exemple. Proposons lui un accompagnement dans le cheminement vocationnel, s'échelonnant sur une année entière. Que celui-ci ait vécu des difficultés n'ayant aucun lien logique avec sa demande de formation, l'on voit surgir le spectre de l'irréguliarisme. Sur un vice de forme ou simplement par mauvaise foi, on lui bloque l'accès au début d'une démarche vocationnelle des plus louables en ce monde sécularisé. En quelque part, il faut se demander, comme le ferait St-Paul, particulièrement lorsque ce dernier s'adressait aux Thessaloniciens ou aux Romains, si l'on ne cherche pas "des poux dans la tête". Je veux dire que l'on s'attarde injustement à des détails techniques ou procéduraux alors que l'essentiel de la démarche du postulant n'a jamais été abordé ni même effleuré. Pourtant, L'Église Institution elle-même prône la transparence au coeur des Évangiles. Sur ce point, sa Sainteté le Pape Benoît XVI a mis en garde le clergé aussi bien que les laïcs de tout excès de zèle qui en découle conséquemment. Du reste, un dicton populaire dit: Où il y a l'Homme, il existe de l'hommerie.
Pour cette raison même, il y a lieu de se questionner sur les motivations véritables de certains membres de tout ordre religieux dans l'acceptation ou le refus de certains candidats. Ces derniers le paient souvent de leur trop grande franchise ou pour avoir démontré un avant gardisme dans les approches pastorales dont ces membres ordonnés ne peuvent pas suivre la cadence. On peut se demander si ceux-ci ne démontrent pas de l'envie ou de la mesquinerie, comportements tellement contraires à l'esprit des Évangiles. Précisons ceci: un congrès diaconal, par exemple, où le postulant se présente sans cérémonie et surtout sans en avoir défrayé les coûts mais recherchant quelques lumières à la suite de son cheminement vocationnel. Au lieu de cela, on lui souligne son audace de s'y être présenté sans y être invité. Cela démontre une fois de plus la bigoterie et le manque d'ouverture de coeur et d'esprit qui anime certaines personnes responsables à la formation diaconale. Que penser, en outre des éléments de formation antérieurs dont ces derniers ont fait totalement abstraction sans oublier le non respect simultané envers le postulant et son accompagnateur vocationnel, un prêtre séculier très bien connu dans son milieu ecclésiastique.
Le parallèle que l'on peut établir avec l'apôtre Paul, c'est que comme lui, le pèlerin moderne voulant cheminer de façon authentique doit s'exposer à l'opprobe de gens moins éclairés sur le chemin de Damas. Faut-il pour autant pendre ou lapider, au figuré bien sûr, celui en quête de vérité? On se plaindra ensuite de la rareté des candidats au diaconat ou au sacerdoce. St Paul également devait se battre contre les préjugés et la malhonnêteté de ses contemporains en y allant de propos pas toujours diplomatiques mais emplis de la Parole de Dieu au coeur de ceux que Notre Seigneur veut toucher les plus faibles. Ce sont ces derniers que le nouveau diacre sera en mesure d'atteindre en les accueillant dans leur vécu quotidien, non par des sermons stériles. L'action se déroule maintenant avec la chance opportune que devra saisir l'Église d'ordonner des laîcs engagés. Simple observation personnelle: Souvent, ce sont ces derniers qui démontrent les plus grandes vertus pastorales sur le terrain que les personnes ordonnées, ne se contentant pas de gratter du papier dans les officines d'un presbytère ou d'un centre communautaire.
Enfin, St-Paul exhorte le Chrétien à un engagement renouvelé au delà de la loi humaine, si faillible. Nous devons traverser avec confiance ce chemin de Damas, dont je faisais allusion sans crainte d'être aveuglés par la Vérité à travers les écrits pauliniens. Au plaisir de recevoir vos réactions et commentaires.
mardi 25 août 2009
vendredi 3 juillet 2009
JÉSUS,L'HOMME QUI VENAIT DE DIEU
Je reviens avec plaisir, amis bloggueurs, pour vous entretenir d'un personnage tellement discuté et pourtant plus malconnu qu'on ne le croit. Il s'agit de Jésus, vrai homme et vrai Dieu. Dans l'aspect que je traite, j'aborde diverses christologies, d'un point de vue pas uniquement théologique mais également pastoral. Rassurez-vous, j'en aborde que les aspects qui m'interpellent davantage; son humanité dans son agir au cours de son périple en Galilée. Traiter de Jésus, c'est incontestablement amener la dimension planétaire, car, nous le savons, Il est venu sauver la race humaine mais surtout acceuillir l'être humain dans ses distinctions, fragilités mais également ses réalisations.
Tout ce que je viens de vous mentionner vous semble du déjà-vu?! Néanmoins, il est bon de se rappeler les vertus tant théologales que cardinales, c'est-à-dire la patience, la persévérance, le pardon, l'humilité, la douceur et la compassion que le Fils de l'Homme a démontré au cours de son incarnation parmi le genre humain. Vous remarquerez, au fait, que le mot "humain" revient souvent dans mes blogs; là encore, je recherche résolument à atteindre tous mes frères et soeurs de la Terre, non croyants et personnes de toutes les dénominations. Passons donc au vif du sujet, Jésus Christ, le divin, a livré à travers les écrivains du Grand Livre, un message intemporel qui a franchi les millénaires et que les spécialistes ont réactualisé, ce, pour notre plus grande compréhension. Ne nous leurrons pas cependant, il nous faut une lecture patiente et éclairée, car Jésus se livre volontiers à tous, ceux qui le prient dans un esprit pastoral. Le message écrit demeure dans le coeur, pas uniquement dans l'intellect. D'ailleurs, les contemporains de Jésus, et parmi ses plus fidèles disciples étaient généralement des publicains, c'est à dire, des gens du peuple dont la compréhension était parfois limitée mais qui détenaient l'intelligence du coeur.
En outre, je pense que vous saisissez où je veux en venir; et j'y reviens car l'on ne cessera jamais de découvrir à travers toutes les classes de la société par un effet étrangement elliptique, tout ce auquel Jésus ressuscité nous renvoie; la gloire de Dieu certes, mais encore la voie de la perfectibilité à laquelle nous aspirons. Remarquez que je n'ai pas écrit "perfection" car celle-ci ne ressort pas du domaine terrestre, bien que l'on retrouve dans les synoptiques le verset assez bien connu, tiré de Luc, par presque tout le monde croyant: "Soyez parfaits comme Votre Père céleste est parfait". La perfectibilité est ce cheminement à travers les apprentissages, les éceuils et les bonheurs de l'existence, même en contemporanéité. Jésus nous trace la voie chaque jour, il s'agit précisément d'intérioriser le message et d'apprendre non seulement de la vie de Jésus d'un point de vue sotériologique (du Salut) mais également eschatologique, aller jusqu'à l'essence même du Fils de Dieu, pour que nous "modélisions" notre existence sur l'Être parfait. Et comment donc? En vivant les Évangiles. Or, cela revêt-il encore une signification dans notre monde de surconsommation? Comme je suis résolument optimiste, je crois que oui. De fait, il est possible qu'à l'instar des Moltmann et autres théologiens, je croie en un devenir universel plus humanitaire et axé en altérité sur les besoins spirituels trop souvent occultés de la majorité silencieuse.
Ce qui m'amène à me représenter un petit schéma, comme pour vous je l'espère, une typologie actuelle du devenir humain, à travers le modèle des modèles: Jésus-Christ. Prenons l'exemple de l'ascenceur ou une échelle; un être humain tend vers l'autre, ensuite vers un espace social commun(l'ascenceur en question) qui effectue une asscencion vers le sommet; au faîte de l'immense tour, je ne parle pas de Babel mais d'une tour ou arbre qui conduit tous les gens interpellés vers le Créateur (l'arbre de la foi), à travers Jésus Christ, qui Lui, descend à la rencontre de l'espèce humaine. En gros, c'est un peu comme cela que je vois la progression de l'Humanité. Ce n'est pas linéaire, c'est même parfois une montée abrupte, tantôt subite, cahoteuse mais jamais plane. Ainsi, Jésus nous exhorte à une conduite humaniste avec nos souffrances, attentes et rêves dans un esprit de partage "Aimez-vous les uns les autres". Cela, je ne cesserai pas de le clamer dans mon apostolat de chrétien engagé.
Enfin, je suis toujours désireux de recevoir de vos commentaires, réactions àux sujets que je souhaite discuter avec vous sur le blog. je vous remercie tous et toutes de me lire assidûment!
Tout ce que je viens de vous mentionner vous semble du déjà-vu?! Néanmoins, il est bon de se rappeler les vertus tant théologales que cardinales, c'est-à-dire la patience, la persévérance, le pardon, l'humilité, la douceur et la compassion que le Fils de l'Homme a démontré au cours de son incarnation parmi le genre humain. Vous remarquerez, au fait, que le mot "humain" revient souvent dans mes blogs; là encore, je recherche résolument à atteindre tous mes frères et soeurs de la Terre, non croyants et personnes de toutes les dénominations. Passons donc au vif du sujet, Jésus Christ, le divin, a livré à travers les écrivains du Grand Livre, un message intemporel qui a franchi les millénaires et que les spécialistes ont réactualisé, ce, pour notre plus grande compréhension. Ne nous leurrons pas cependant, il nous faut une lecture patiente et éclairée, car Jésus se livre volontiers à tous, ceux qui le prient dans un esprit pastoral. Le message écrit demeure dans le coeur, pas uniquement dans l'intellect. D'ailleurs, les contemporains de Jésus, et parmi ses plus fidèles disciples étaient généralement des publicains, c'est à dire, des gens du peuple dont la compréhension était parfois limitée mais qui détenaient l'intelligence du coeur.
En outre, je pense que vous saisissez où je veux en venir; et j'y reviens car l'on ne cessera jamais de découvrir à travers toutes les classes de la société par un effet étrangement elliptique, tout ce auquel Jésus ressuscité nous renvoie; la gloire de Dieu certes, mais encore la voie de la perfectibilité à laquelle nous aspirons. Remarquez que je n'ai pas écrit "perfection" car celle-ci ne ressort pas du domaine terrestre, bien que l'on retrouve dans les synoptiques le verset assez bien connu, tiré de Luc, par presque tout le monde croyant: "Soyez parfaits comme Votre Père céleste est parfait". La perfectibilité est ce cheminement à travers les apprentissages, les éceuils et les bonheurs de l'existence, même en contemporanéité. Jésus nous trace la voie chaque jour, il s'agit précisément d'intérioriser le message et d'apprendre non seulement de la vie de Jésus d'un point de vue sotériologique (du Salut) mais également eschatologique, aller jusqu'à l'essence même du Fils de Dieu, pour que nous "modélisions" notre existence sur l'Être parfait. Et comment donc? En vivant les Évangiles. Or, cela revêt-il encore une signification dans notre monde de surconsommation? Comme je suis résolument optimiste, je crois que oui. De fait, il est possible qu'à l'instar des Moltmann et autres théologiens, je croie en un devenir universel plus humanitaire et axé en altérité sur les besoins spirituels trop souvent occultés de la majorité silencieuse.
Ce qui m'amène à me représenter un petit schéma, comme pour vous je l'espère, une typologie actuelle du devenir humain, à travers le modèle des modèles: Jésus-Christ. Prenons l'exemple de l'ascenceur ou une échelle; un être humain tend vers l'autre, ensuite vers un espace social commun(l'ascenceur en question) qui effectue une asscencion vers le sommet; au faîte de l'immense tour, je ne parle pas de Babel mais d'une tour ou arbre qui conduit tous les gens interpellés vers le Créateur (l'arbre de la foi), à travers Jésus Christ, qui Lui, descend à la rencontre de l'espèce humaine. En gros, c'est un peu comme cela que je vois la progression de l'Humanité. Ce n'est pas linéaire, c'est même parfois une montée abrupte, tantôt subite, cahoteuse mais jamais plane. Ainsi, Jésus nous exhorte à une conduite humaniste avec nos souffrances, attentes et rêves dans un esprit de partage "Aimez-vous les uns les autres". Cela, je ne cesserai pas de le clamer dans mon apostolat de chrétien engagé.
Enfin, je suis toujours désireux de recevoir de vos commentaires, réactions àux sujets que je souhaite discuter avec vous sur le blog. je vous remercie tous et toutes de me lire assidûment!
mardi 9 juin 2009
CROIRE,ESPÉRER,ET AIMER
Amis blogueurs, me revoici après quelques mois d'absence avec un sujet à caractère pastoral. Je désire vous entretenir des 3 vertus théologales qui m'ont interpellé au cours de mon existence. Ces vertus s'inscrivent sur mon sentier du pèlerin en quête de lumière. Il faut croire au delà de la foi, espérer au delà de l'espérance comme le dit si bien St Paul dans sa lettre aux Romains. Je vous renvoie au concept d'intériorité dont j'ai déjà fait mention lors de mes blogs précédents.
Or parler de la foi dans l'approche christologique, signifie que la démarche touche la totalité de l'être. Plus concrètement, j'ai du combattre l'adversité de telle façon, et je le fais encore à présent. Le quotidien se compose de souffrances mais également de portions de bonheur, croire...au devenir personnel dans la croissance en Christ. L'évolution de mon âme la réclame et c'est justement celle qui conduit à l'étape suivante, l'espérance, celle qui alimente la vertu précédente, elle est le pivot ou moteur de la première et s'articule également autour de la troisième, l'amour, se traduisant dans la compassion pour les plus petits et les mal aimés.
Dans une relecture contemporaine, les évangiles synoptiques demeurent d'actualité, notamment, je vous renvoie ici à Matthieu 25:24-31, qui souligne la dimension de Christ, Dieu et homme envers toute l'humanité et particulièrement les oubliés. Ce n'est pas tout, la dimension spirituelle en relecture nous donne toute la force de l'amour; l'agapê, au coeur du discours de Paul; les lettres de celui-ci aux Romains, aux Hébreux et aux Colossiens sont très édifiants sous ce rapport. L'amour tel que défini dans les grands écrits, surtout néotestamentaires, font certes écho à ceux des Grands prophètes tels Isaie, Abraham dans cette quête de ce que nous recherchons tous, l'amour ultime de par le don gratuit de Dieu. Voilà ainsi que je le mentionnais; cette vertu du don de soi s'articule autour des 2 précédentes. Bien sûr, des exemples ou modèles sociétaires contemporains viendront à l'esprit de tous les chercheurs de Vérité, pour que la Parole fasse sens; à savoir des mère Térésa, abbé Pierre et, plus près de nous, des Cardinal Léger, Gilles Kègle et autres montrent la voie...de la vie éternelle, à l'exemple du Nazaréen, il y a 2000 ans.
Gardons à l'esprit que nous n'avons pas fini de réactualiser les grands textes fondateurs, à la lumière de la foi et de l'expérience au sein de l'Église de chair. À ce propos, je tenais à préciser le rôle pastoral aussi bien que théologique d'une Église renouvelée, plus vivante, au delà des dogmes mais demeurant au coeur des Évangiles. Ne nous le cachons pas, il a fallu relire toutes ces couches de textes en exégèse afin de les dépoussiérer. C'est l'une des raisons, depuis les grands conciles de Chalcédoine et de Constantinople qui firent en sorte que l'Église traditionnelle a du se redéfinir, non sans mal. Pour que celle ci vive au coeur de l'humanité tel que notre Sauveur nous en a tracé la voie, il ne faut pas hésiter à revenir aux textes fondateurs, sans prosélytisme et en essayant toutefois d'éviter les écueils des fondamentalismes, docétisme ou monophysisme post modernes. Je pense ici aux nouvelles gnoses du Nouvel âge et groupes plus conservateurs. Ceci dit, je vous invite à garder un esprit critique et essayer de briser le fameux cercle herméneutique, à savoir une compréhension trop littérale des Évangiles. Ceci dit, sachons acceuillir ces autres avec l'amour agapê dont je vous ai entretenu dans ce présent texte.
Merci de me lire; vous êtes bienvenus de m'envoyer vos commentaires sur ce blog ou l'un des précédents thèmes de discussion. Â bientôt, amis blogueurs et que Dieu vous garde!
Or parler de la foi dans l'approche christologique, signifie que la démarche touche la totalité de l'être. Plus concrètement, j'ai du combattre l'adversité de telle façon, et je le fais encore à présent. Le quotidien se compose de souffrances mais également de portions de bonheur, croire...au devenir personnel dans la croissance en Christ. L'évolution de mon âme la réclame et c'est justement celle qui conduit à l'étape suivante, l'espérance, celle qui alimente la vertu précédente, elle est le pivot ou moteur de la première et s'articule également autour de la troisième, l'amour, se traduisant dans la compassion pour les plus petits et les mal aimés.
Dans une relecture contemporaine, les évangiles synoptiques demeurent d'actualité, notamment, je vous renvoie ici à Matthieu 25:24-31, qui souligne la dimension de Christ, Dieu et homme envers toute l'humanité et particulièrement les oubliés. Ce n'est pas tout, la dimension spirituelle en relecture nous donne toute la force de l'amour; l'agapê, au coeur du discours de Paul; les lettres de celui-ci aux Romains, aux Hébreux et aux Colossiens sont très édifiants sous ce rapport. L'amour tel que défini dans les grands écrits, surtout néotestamentaires, font certes écho à ceux des Grands prophètes tels Isaie, Abraham dans cette quête de ce que nous recherchons tous, l'amour ultime de par le don gratuit de Dieu. Voilà ainsi que je le mentionnais; cette vertu du don de soi s'articule autour des 2 précédentes. Bien sûr, des exemples ou modèles sociétaires contemporains viendront à l'esprit de tous les chercheurs de Vérité, pour que la Parole fasse sens; à savoir des mère Térésa, abbé Pierre et, plus près de nous, des Cardinal Léger, Gilles Kègle et autres montrent la voie...de la vie éternelle, à l'exemple du Nazaréen, il y a 2000 ans.
Gardons à l'esprit que nous n'avons pas fini de réactualiser les grands textes fondateurs, à la lumière de la foi et de l'expérience au sein de l'Église de chair. À ce propos, je tenais à préciser le rôle pastoral aussi bien que théologique d'une Église renouvelée, plus vivante, au delà des dogmes mais demeurant au coeur des Évangiles. Ne nous le cachons pas, il a fallu relire toutes ces couches de textes en exégèse afin de les dépoussiérer. C'est l'une des raisons, depuis les grands conciles de Chalcédoine et de Constantinople qui firent en sorte que l'Église traditionnelle a du se redéfinir, non sans mal. Pour que celle ci vive au coeur de l'humanité tel que notre Sauveur nous en a tracé la voie, il ne faut pas hésiter à revenir aux textes fondateurs, sans prosélytisme et en essayant toutefois d'éviter les écueils des fondamentalismes, docétisme ou monophysisme post modernes. Je pense ici aux nouvelles gnoses du Nouvel âge et groupes plus conservateurs. Ceci dit, je vous invite à garder un esprit critique et essayer de briser le fameux cercle herméneutique, à savoir une compréhension trop littérale des Évangiles. Ceci dit, sachons acceuillir ces autres avec l'amour agapê dont je vous ai entretenu dans ce présent texte.
Merci de me lire; vous êtes bienvenus de m'envoyer vos commentaires sur ce blog ou l'un des précédents thèmes de discussion. Â bientôt, amis blogueurs et que Dieu vous garde!
mardi 17 mars 2009
PROTÉGEONS NOS ENFANTS DANS LEUR PURETÉ
Me revoici après des mois d'absence avec un sujet encore extrêmement délicat de nos jours; l'inceste. J'aborderai d'un point de vue pastoral les différentes formes de souffrance résultant en une telle atteinte à l'intégrité de l'enfant mais également de solutions envisageables.
C'est un sujet certes difficile à aborder mais je souhaite livrer un message d'espoir aux victimes des prédateurs sexuels qui courent encore dans notre société malade. Quoi de plus contre-nature pour un enfant que de subir sans pouvoir se défendre, les assauts répétés d'un désaxé. Il est important que la société saisisse davantage qu'il y a des séquelles psychologiques à ceux-ci. J'aimerais dresser, suite à des témoignages qui me sont parvenus au fil des ans, un petit portrait robot d'un tel abuseur. Ce dernier démontre souvent de l'entregent, appartient à des cercles culturels ou philanthropiques, organismes caritatifs, à divers échelons de la société. Leur bonhommie les ferait presque passer pour de saintes personnes. Celles-ci vont même jusqu'à se réfugier derrière des discours de pastorale ou de spiritualité en toute ingénuité. Les gens se méprennent sur leur compte car effectivement, ces briseurs d'enfance sont des personnes rusées qui parlent avec éloquence.
Que l'on ne s'y laisse pas tromper, cependant,on pourra déceler avec discernement quelques allusions perverses dans leurs propos qu'avec grand peine. Le système judiciaire demeure encore circonspect; les procédures afin de déterrer certains dossiers clos depuis plusieurs années s'avèrent ardues. Mais il demeure un espoir actuel pour les victimes présentes et passées de faire non seulement réouvrir les enquêtes mais de procéder à des examens médicaux-légaux approfondis dans les cas où il y a eu plusieurs attouchements sévères, même des actes complets.
Passons à la dimension pastorale de ce blogue ci et qui entre davantage dans mon champ d'intérêt. En relecture contemporaine, à la lumière des grands écrits, de nombreux cas sont relatés dans le livre de l'exode et les évangiles synoptiques; il s'agit de faire prendre conscience de ce qu'il peut être extrait du Décalogue mais pas uniquement cela. Les personnes responsables doivent faire rappeler à leurs concitoyens, d'abord aux personnes même dans la famille, des conséquences juridiques et psycho sociales de tels actes, qui ne doivent pas demeurer impunis car Dieu est miséricorde certes, mais Il sait que l'humain a tendance à commettre des actes gravissimes, irréparables même. Je ne professe pas ici de châtiments tels que ces abuseurs subissent la peine de mort mais qu'ils soient amenés devant la société à être confrontés directement à la portée de leurs actes. Mon avis c'est qu'une société laxiste comme la nôtre se réfugie derrière un langage psychiatrique; l'on se sert trop souvent des maladies mentales; psychoses de toutes sortes pour excuser pratiquement tous les gestes de ces briseurs d'âmes.
Quoiqu'il en soit, la voie du pardon semble toute indiquée en pastorale. Pour beaucoup de personnes victimes d'inceste et de gestes d'abuseurs de tout acabit, cela demeure extrêmement difficile, voire insurmontable. Peut-être serait-il bon de rappeler le verset de Matthieu 25; 24 "Ce que vous faites aux plus petits d'entre les miens, c'est à moi que vous le faites..."ou dans Luc 10;47: Mais Jésus sachant ce qui se discutait dans leur coeur, attira à lui un petit enfant et le plaça près de lui, et leur dit: "Quiconque acceuille ce petit enfant à cause de mon Nom, c'est moi qu'il acceuille, et quiconque m'acceuille, acceuille Celui qui m'a envoyé..."
Enfin, loin de clore ce sujet des plus épineux, j'invite les bloggueurs à en discuter du point de vue qui leur conviendra, surtout avec leur coeur et avec authenticité. Je vous en remercie et vous salue. À la prochaine!
C'est un sujet certes difficile à aborder mais je souhaite livrer un message d'espoir aux victimes des prédateurs sexuels qui courent encore dans notre société malade. Quoi de plus contre-nature pour un enfant que de subir sans pouvoir se défendre, les assauts répétés d'un désaxé. Il est important que la société saisisse davantage qu'il y a des séquelles psychologiques à ceux-ci. J'aimerais dresser, suite à des témoignages qui me sont parvenus au fil des ans, un petit portrait robot d'un tel abuseur. Ce dernier démontre souvent de l'entregent, appartient à des cercles culturels ou philanthropiques, organismes caritatifs, à divers échelons de la société. Leur bonhommie les ferait presque passer pour de saintes personnes. Celles-ci vont même jusqu'à se réfugier derrière des discours de pastorale ou de spiritualité en toute ingénuité. Les gens se méprennent sur leur compte car effectivement, ces briseurs d'enfance sont des personnes rusées qui parlent avec éloquence.
Que l'on ne s'y laisse pas tromper, cependant,on pourra déceler avec discernement quelques allusions perverses dans leurs propos qu'avec grand peine. Le système judiciaire demeure encore circonspect; les procédures afin de déterrer certains dossiers clos depuis plusieurs années s'avèrent ardues. Mais il demeure un espoir actuel pour les victimes présentes et passées de faire non seulement réouvrir les enquêtes mais de procéder à des examens médicaux-légaux approfondis dans les cas où il y a eu plusieurs attouchements sévères, même des actes complets.
Passons à la dimension pastorale de ce blogue ci et qui entre davantage dans mon champ d'intérêt. En relecture contemporaine, à la lumière des grands écrits, de nombreux cas sont relatés dans le livre de l'exode et les évangiles synoptiques; il s'agit de faire prendre conscience de ce qu'il peut être extrait du Décalogue mais pas uniquement cela. Les personnes responsables doivent faire rappeler à leurs concitoyens, d'abord aux personnes même dans la famille, des conséquences juridiques et psycho sociales de tels actes, qui ne doivent pas demeurer impunis car Dieu est miséricorde certes, mais Il sait que l'humain a tendance à commettre des actes gravissimes, irréparables même. Je ne professe pas ici de châtiments tels que ces abuseurs subissent la peine de mort mais qu'ils soient amenés devant la société à être confrontés directement à la portée de leurs actes. Mon avis c'est qu'une société laxiste comme la nôtre se réfugie derrière un langage psychiatrique; l'on se sert trop souvent des maladies mentales; psychoses de toutes sortes pour excuser pratiquement tous les gestes de ces briseurs d'âmes.
Quoiqu'il en soit, la voie du pardon semble toute indiquée en pastorale. Pour beaucoup de personnes victimes d'inceste et de gestes d'abuseurs de tout acabit, cela demeure extrêmement difficile, voire insurmontable. Peut-être serait-il bon de rappeler le verset de Matthieu 25; 24 "Ce que vous faites aux plus petits d'entre les miens, c'est à moi que vous le faites..."ou dans Luc 10;47: Mais Jésus sachant ce qui se discutait dans leur coeur, attira à lui un petit enfant et le plaça près de lui, et leur dit: "Quiconque acceuille ce petit enfant à cause de mon Nom, c'est moi qu'il acceuille, et quiconque m'acceuille, acceuille Celui qui m'a envoyé..."
Enfin, loin de clore ce sujet des plus épineux, j'invite les bloggueurs à en discuter du point de vue qui leur conviendra, surtout avec leur coeur et avec authenticité. Je vous en remercie et vous salue. À la prochaine!
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